le.cricket
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 |  Sujet: "Splinter Cell: Blacklist", le retour réussi de l'homme aux lunettes vertes Dim 15 Sep - 20:39 | |
| "Splinter Cell: Blacklist", le retour réussi de l'homme aux lunettes vertes  L'agent spécial Sam Fisher revient plus en forme que jamais pour sauver les Etats-Unis. Simple, efficace et jouissif.Quelle idée ! Prendre ses vacances à la fin août s'avère souvent synonyme de bonnes affaires, mais c'était sans compter sur la sortie de "Splinter Cell: Blacklist". Adieu le vol charter vers le Soleil, bonjour le Paladin. C'est depuis cet avion dernier cri - fourni par une présidente des Etats-Unis aux faux airs d'Hillary Clinton - que l'espion américain par excellence, Sam Fisher, reprend du service.Schwarzenegger sauve les Etats-Unis (et donc le monde) Après avoir sacrifié son mariage, tué son meilleur ami, cru que sa fille était morte... le tueur à la voix d'Arnold Schwarzenegger va (encore) sauver son pays (et donc le monde). Comme dans un bon film d'action des années 1990, Sam va déployer tous ses muscles et ses gadgets pour arrêter des super-vilains qui veulent déclencher une guerre avec l'Iran. Tout un programme.Venu tout droit des romans de Tom Clancy, Sam Fisher est une sorte de Jason Bourne rustique qui officie pour une cellule "spéciale" de l'agence de renseignement américaine NSA. Depuis 2002, il officie plus ou moins pour le gouvernement, avec des méthodes plus ou moins catholiques, mais toujours pour le bien de la Nation (et le sien).Même topo dans ce nouveau "Blacklist". La barbe de trois jours, les cheveux poivre et sel, le visage sale, Sam n'aime pas s'encombrer de bureaucratie. Alors quand le bureau ovale lui propose d'être au-dessus des lois pour arrêter des méchants (et au passage venger son ami), Sam fonce lunettes vertes sur le nez.Tirer d'abord, réfléchir après ! Seulement, l'espion oublie trop souvent ce qu'est la discrétion, loin de ce loup solitaire qui a marqué toute une génération de joueurs sur la Xbox première du nom. Il est loin le temps des séquences répétées des dizaines de fois jusqu'à réussir à assommer un garde à coup de balle en plastique, puis cacher son corps sans se faire repérer par une caméra de surveillance. Au début des années 2000, le remarquable "Metal Gear Solid" avait enfin un rival à sa hauteur (les ninjas en moins). Les fanatiques d'infiltration difficile et crispante avaient un nouvel avatar. Mais le temps est révolu pour "Splinter Cell".Sur le chemin tracé par "Conviction", "Blacklist" se veut accessible. Il est donc possible de finir l'aventure en courant et en tirant sur tout ce qui bouge à la mitrailleuse. Ci et là, quelques phases (comme une virée dans le camp de Guantanamo) imposent la discrétion, mais n'importe quel débutant s'en sortira très bien, et finira le titre en une dizaine d'heures.Attention, le jeu n'est pas déplaisant pour autant. Au contraire, retrouver Sam Fisher, parcourir le monde dans son avion high-tech, coller des caméra-glue... s'avère jouissif. Mieux, l'aventure s'inscrit dans un cadre contemporain réaliste et réussi : on utilise des drones, on est victime d'un virus Stuxnet, on se sent impuissant face à une vidéo postée sur YouTube, etc.Reste enfin LA bonne nouvelle de ce "Blacklist" : le mode multijoueurs. Avec "Spies vs. Mercs", il faut choisir son camp pour s'affronter en équipe (deux contre deux ou quatre contre quatre). Les "espions" optent pour l'approche furtive appuyée par des gadgets, tandis que les "mercenaires" proposent des armes lourdes et des explosifs. Le résultat se révèle équilibré et intéressant (en ligne ou en local). Pas de quoi détrôner l'ultra-populaire mode "Zombies" de "Call of Duty", mais la variété est bienvenue.Verdict Au final, ce "Splinter Cell: Blacklist" se révèle plus qu'intéressant, malgré un côté infiltration limité. Son aventure, ses graphismes et son mode multijoueurs sont autant d'arguments pour décider de (re)chausser les lunettes vertes, en vacances ou non. De plus, voilà un bon moyen de patienter jusqu'à l'arrivée des nouvelles consoles en novembre.Note : 4/5
Les plus :- L'aventure contemporaine réaliste- Le mode multijoueurs- Le retour de Sam FisherLes moins :- L'infiltration devient anecdotiqueDisponible sur Xbox 360, Playstation 3 et PC. A partir de 18 ans.La bande-annonce de "Splinter Cell: Blacklist" :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le mode multijoueurs de "Splinter Cell: Blacklist" :
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