Les Chroniques du Jour : ça s'est passé un....26 MarsÉvénements26 mars 193 : L'Empire aux enchèresLe 26 mars 193, à Rome, le vieil empereur Pertinax est assassiné par des prétoriens, autrement dit des soldats de sa garde ! Sans s'embarrasser de scrupules, ses meurtriers mettent l'empire romain aux enchères. L'heureux acquéreur, un certain Didius Julianus, ne tarde pas à déchanter. Il est à son tour mis à mort et c'est finalement un général talentueux, Septime Sévère, qui ramassera la mise !...
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26 mars 1811 : Bris de machines au nom du « luddisme »
Le 26 mars 1811, à Nottingham (Angleterre), des ouvriers de la bonneterie brisent les machines accusées de leur voler travail et salaire. Leur mouvement est appelé
« luddisme », du nom d'un ouvrier légendaire, John ou Ned Ludd, qui aurait détruit deux métiers à tisser vers 1780...
suite de l'article26 mars 1918 : Conférence interalliée de DoullensLe 26 mars 1918 se réunit la conférence interalliée de Doullens (Somme) à l'initiative du président du Conseil
Georges Clemenceau.Près de quatre ans après le début de la
Grande Guerre, elle a pour but de coordonner les forces alliées alors que les Allemands donnent de vigoureux coups de boutoir sur le front occidental. Cinq jours plus tôt, ils ont enfoncé les forces britanniques autour d'Amiens et le maréchal Douglas Haig, décontenancé, songe à la retraite.
À Doullens, Poincaré, Clemenceau, Foch et Pétain d'un côté, lord Milner et Haig de l'autre, s'accordent sur la création d'un commandement unique. C'est une première depuis le début de la guerre. Le général français Ferdinand Foch (66 ans) est nommé généralissime des troupes franco-britanniques. Il lui reviendra de faire face à l'ultime offensive allemande en commandant tout à la fois les Anglais et les Français.
26 mars 1944 : La bataille des GlièresLe dimanche 26 mars 1944, sur le plateau des Glières, à 1400 mètres d’altitude, en Haute-Savoie, près de la Suisse, des résistants français se heurtent à un détachement de quelques dizaines d’hommes envoyé en reconnaissance par le commandant allemand du secteur. Deux «maquisards» sont tués et un autre blessé.
Le capitaine Anjot, l’un des chefs locaux de la
Résistance, décide d’évacuer le plateau avec tous ses hommes avant que la
Wehrmacht ne l’investisse. C’est la fin du maquis des Glières, établi le 31 janvier précédent pour accueillir les parachutages alliés et servir de base de repli aux résistants.
Plus d’une centaine de jeunes Français sont néanmoins capturés par l’ennemi ou ses alliés de la Milice ou la police de Vichy. Beaucoup sont torturés et tués.
La
«bataille des Glières» devient très vite un enjeu dans la guerre des ondes que se livrent la France Libre de De Gaulle et le
gouvernement collaborationniste de Vichy. Sur Radio Londres, par la voix de Maurice Schumann, on peut entendre ceci le 7 avril 1944 :
«À Glières, 500 Français ont résisté à 12.000 Allemands pendant 14 jours».26 mars 1962 : Fusillade de la rue d'IslyLe 26 mars 1962, à Alger, des Européens se rendent en cortège vers le quartier de Bab el-Oued pour protester contre son bouclage par l'armée française qui soupçonne la présence d'activistes pieds-noirs.
Dans la rue d'Isly, un détachement de tirailleurs algériens de l'armée française, sous le commandement d'un jeune lieutenant kabyle, fait face aux manifestants. Épuisés et ne sachant plus trop à quel drapeau obéir, ils sont nerveux et prêts à en découdre...
suite de l'articleC'est sa fête : LarissaCette jeune grecque de Crimée se convertit au christianisme au IVe siècle. Son pays est alors sous la souveraineté d'un roi goth, lui-même chrétien mais de
l'hérésie arienne ! Refusant d'adopter cette hérésie, Larissa est brûlée vive dans une église avec 22 autres personnes.
DécèsLudwig van Beethoven16 décembre 1770 à Bonn (Allemagne) - 26 mars 1827 à Vienne (Autriche)Le compositeur
Ludwig van Beethoven fut séduit un temps par Napoléon Bonaparte et lui dédia la
«Symphonie héroïque». Son
«Hymne à la joie» rythme aujourd'hui les élans et les langueurs de l'Union européenne.
Il meurt à Vienne à 56 ans. Un cortège de près de 30000 personnes accompagne le compositeur à sa dernière demeure, au cimetière de Währing. Le 22 juin 1888, les dépouilles de Beethoven ainsi que de Schubert rejoindront leurs demeures définitives dans le «carré des musiciens» du Zentralfriedhof.
Édouard Herriot5 juillet 1872 à Troyes, Aube (France) - 26 mars 1957 à Saint-Genis-Laval, Rhône (France)Maire de Lyon pendant un demi-siècle,
Édouard Herriot est le plus illustre représentant de la
«République des professeurs» qui vit des normaliens se succéder à la présidence du Conseil sous la IIIe République avec Paul Painlevé, Léon Blum et André Tardieu.
Voir : La «République des professeurs»
Source : http://www.herodote.net