La pratique cruelle de la pêche à la baleine par le Japon fait malheureusement régulièrement parler d’elle. La publication d’une récente étude lève le voile sur des manipulation des rapports publiés concernant les spécimens pêchés par l’archipel. Les baleiniers auraient ainsi falsifié les données concernant la taille de plusieurs cétacés et qui n’auraient ainsi pas dû être pêchés.
Alors qu’il avait été contraint de renoncer à la chasse à la baleine en 2014 suite à la décision de la Cour Internationale de Justice, le Japon est revenu à la charge dès la saison suivante avec un nouveau programme soumis à la Commission Baleinière Internationale. Ce dernier met en avant la nécessité de prélever pas moins de 3996 baleines en Antarctique sur les douze prochaines années afin de collecter des données sur l’âge des cétacés et permettre ainsi l’établissement de quotas visant à ne pas menacer la survie de l’espèce. Cette politique des autorités japonaises a été vivement critiquée par diverses associations de défense de la faune marine, qui mettent en doute le couvert scientifique que brandit le Japon pour continuer à perpétrer des massacres qui n’ont aujourd’hui plus lieu d’être.
Le Japon continue à tuer des baleines dans le mépris le plus total du monde. Par Karen Graham
La flotte de pêche à la baleine du Japon est actuellement dans l'Océan du Sud pour tuer 333 baleines de baleine minke, sous le couvert de la recherche "scientifique". Ce mépris flagrant pour la loi et la science est atroce et scandaleux aux yeux du monde. Parmi la critique mondiale et le rejet de la Commission de Pêche à la baleine International du dernier plan "scientifique" du Japon de chasser des baleines dans l'Antarctique, deux baleiniers ont quittés le Japon le 1 décembre 2015, vers l'Océan du Sud.L'IWC a étudié le dernier plan, appelé NEWREP-A, que le Japon a soumis en novembre 2014 au comité scientifique de l'IWC'S pour l'évaluation, non une fois, mais deux fois avant le refus de celui ci, .Malgré le refus, le Japon a ignoré la décision de l'IWC'S, comme ils ont ignoré la Cour internationale de Justice (ICJ) qui a constaté que son programme de pêche à la baleine, connu comme JARPA II n'a pas été basé sur la science . Le Japon a vraiment suspendu sa chasse de baleine de 2014, mais s'est retourné et a rapidement repris la pêche à la baleine malgré les refus.L'année dernière, presque 500 scientifiques spécialisés du monde entier dans la recherche sur des baleines ont envoyé une lettre à l'IWC pour condamner la pêche à la baleine japonaise, la déclaration "méprise sérieusement la science," rapporte le Tableau de distribution du Conseil de Défense de Ressources naturelles. Nous sommes frustrés parce que les recommandations du comité d'experts de l' IWC sont ignorées."Il est nécessaire de noter que bien que l'IWC ait déclaré un moratoire sur la pêche à la baleine commerciale en 1982, une clause dans la convention permet aux nations membre de tuer des baleines pour la recherche scientifique". La Norvège, l'Islande et le Japon sont membres de l'IWC, mais ne se soumettent pas au moratoire et les baleines qui sont tuées pour la recherche scientifique sont vendues pour leur viande. Des milliers de baleine minke, Sei, Brydes et des cachalots ont été tués depuis que le moratoire a été publié par l'IWC. Les Japonais planifient de tuer 333 baleines de baleine minke chaque année pendant les 12 ans prochaines années, tout pour la recherche scientifique. La Sea Shepherd à reprit le combat contre les baleiniers, seul groupe écologiste œuvrant directement contre la flotte Japonaise. L'Australie condamne fortement la reprise de la chasse . Les baleines qui viennent le long des côtes Australiennes sont tuées durant les chasses "scientifiques " Japonaises.
Une récente enquête publiée dans le Royal Society Open Science vient une nouvelle fois assombrir le tableau puisqu’elle révèle que le Japon a plusieurs fois trafiqué les données concernant la taille des cachalots prélevés dans le cadre de son programme de pêche au sud de l’équateur et ce, depuis douze ans au moins. Des femelles de grande taille et en âge de se reproduire ont ainsi été pêchées en toute impunité. Et ce n’est pas tout, puisque l’enquête nous apprend que l’archipel japonais a également pratiqué des captures illégales de cachalots dans le Pacifique Nord dans les années 60.
Si Phillip Clapham, co-auteur de l’enquête en question, affirme qu’il est difficile de connaître l’impact réel de ces pêches sur la population baleinière du fait de la large surface de leur environnement, il dénonce toutefois les prélèvements massifs et surtout leur impact sur le système social de l’espèce. Sachant que l’étude ne remonte que sur un certain nombre d’années, on ne s’étonnerait pas de voir des faits similaires révélés dans les prochaines années…
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C’est une honte : le Japon falsifie ses rapports de pêche à la baleine ! Par Corentine Sys & Karen Graham