Les passages à faune se multiplient dans le monde entier et permettent aux animaux de circuler en toute sécurité. Une incroyable idée née en France ! Les défenseurs de la nature utilisent mille et une méthodes pour protéger la vie sauvage des axes routiers. L’une d’elles consiste à construire des ponts végétaux qui enjambent les routes très fréquentées pour permettre aux animaux de traverser en toute sécurité. Petit tour d’horizon de ces ponts qui poussent comme des champignons !
Les premiers écoducs pour animaux ont vu le jour en France, dans les années 1950, et ont ouvert la voie à un phénomène qui s’est largement répandu en Europe. Avec plus de 66 passages à faune, les Pays-Bas peuvent également se vanter d’avoir le plus long écoduc du monde, le Natuurbrug Zanderij Crailoo : 2 000 mètres de long qui traversent un chemin de fer, une rivière, un parc d’entreprise et un complexe sportif… Rien que ça !
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Au cours des trente dernières années, le Canada et les États-Unis ont de plus en plus eu recours à ces ponts pour protéger leur riche faune. L’objectif ? Que les espèces sauvages séparées par un aménagement humain puissent se déplacer et répondre à leurs besoins migratoires. Ne vous y méprenez pas, les ponts verts ne sont pas uniquement réservés aux grands mammifères.
Les petits aussi peuvent les emprunter grâce à des ponts ou tunnels particulièrement adaptés…