Les Chroniques du Jour : ça s'est passé un....13 Juillet
Événements13 juillet 1380 : Mort du connétable Bertrand Du GuesclinLe 13 juillet 1380, le connétable
Bertrand Du Guesclin (60 ans) est pris d'un malaise en assiégeant Châteauneuf-de-Randon, un repaire de routiers qui sème la désolation dans la région du Gévaudan.
Faisant ses adieux aux capitaines qui l'ont suivi pendant plus d'un quart de siècle, il leur rappelle une injonction aujourd'hui oubliée de la plupart des combattants :
« N'oubliez pas ce que je vous ai répété mille fois, qu'en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d'église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis » (*).
Le gouverneur de la place, qui avait dès la veille promis se rendre, vient solennellement déposer les clés de la forteresse sur le cercueil du connétable ! Le roi
Charles V, en reconnaissance des services rendus par
Du Guesclin, ordonne que son corps soit porté à
Saint-Denis, pour être inhumé à côté du tombeau qu’il s'est fait préparer. Lui-même le suit de peu dans la mort, le 16 septembre 1380.
13 juillet 1793 : Assassinat de MaratLe 13 juillet 1793, Charlotte Corday poignarde le tribun révolutionnaire
Jean-Paul Marat dans sa baignoire où il soignait un eczéma généralisé (forme de lèpre)...
suite de l'article13 juillet 1841 : Convention de Londres sur les DétroitsLe 13 juillet 1841, la convention de Londres sur
les Détroits clôt la politique aventureuse d'Adolphe Thiers, qui avait mis la France au bord de la guerre avec l'Angleterre.
13 juillet 1870 : La dépêche d'EmsDans la ville d'eaux d'
Ems, le 13 juillet 1870, le roi Guillaume 1er s'entretient avec l'ambassadeur de France Benedetti de la candidature d'un prince Hohenzollern à la couronne d'Espagne.
La dépêche qui relate l'entrevue est habilement caviardée par le chancelier Bismarck, assisté du chef d'état-major von Moltke et du ministre de la Guerre Roon, de façon à irriter la susceptibilité des opinions publiques. Succès total : réagissant au quart de tour au ton méprisant de la dépêche, le ministre des Affaires étrangères de Napoléon III, le duc de Gramont, conduit la France à déclarer la guerre à la Prusse.
À la tribune de l'Assemblée, le chef du gouvernement Émile Ollivier prononce des paroles malheureuses :
« De ce jour commence pour les ministres mes collègues et pour moi une grande responsabilité. Nous l'acceptons d'un coeur léger... d'un coeur confiant ».
suite de l'article13 juillet 1936 : Calvo Sotelo assassiné en EspagneLe 13 juillet 1936, en
Espagne, le leader
Calvo Sotelo est assassiné. A l'assemblée des Cortes,
Calvo Sotelo dirigeait la droite monarchiste; il personnifiait l'opposition au gouvernement du Front Populaire. Sa mort encourage les militaires conservateurs à se rebeller. La
guerre civile devient imminente.
C'est sa fête : HenriHenri de Bavière, roi de Germanie en 1002, puis empereur d'Allemagne sous le nom de
Henri II, favorise la réforme des moeurs de l'Église (sans renoncer à son autorité sur le clergé).
DécèsJean-Paul Marat24 mai 1743 à Boudry (Neuchâtel) (Suisse) - 13 juillet 1793 à ParisMédecin franc-maçon, déjà âgé de 45 ans au début de la Révolution,
Jean-Paul Marat fonde
L'Ami du Peuple en septembre 1789, un journal dans lequel il dénonce avec violence les compromissions supposées des uns et des autres.
Populaire auprès des sans-culottes, il lance ceux-ci à l'assaut des Tuileries le 10 août 1792 et dans les massacres de Septembre.
Député à la Convention, il contribue à la condamnation du roi et à la formation du Tribunal révolutionnaire et du Comité de sûreté générale, en charge d'arrêter les suspects. Les
Girondins ayant tenté de le mettre en accusation, il est blanchi par le Tribunal révolutionnaire et regagne en triomphe la salle de la Convention le 24 avril 1793. Un mois plus tard, il contre-attaque avec succès en lançant les sections parisiennes de sans-culottes contre l'assemblée, obligeant les députés à décréter l'
arrestation des Girondins.Il est assassiné peu après, le 13 juillet 1793, dans sa baignoire où il soignait ses maladies de peau, par Charlotte Corday, une jeune femme indignée par le tour sanglant de la Révolution. Démentant les espoirs de la meurtrière, l'indignation soulevée par son acte va justifier la
mise en place officielle de la Terreur.Voir : Assassinat de MaratSource : https://www.herodote.net