La colonisation américaine a refroidi le climat de la Terre (vidéo) By Jack35
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le.cricket Admin
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Sujet: La colonisation américaine a refroidi le climat de la Terre (vidéo) By Jack35 Ven 1 Fév - 22:47
La colonisation américaine a refroidi le climat de la Terre (vidéo)
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La colonisation des Amériques à la fin du 15ème siècle a tué tellement de gens que cela a perturbé le climat de la Terre. C’est la conclusion des scientifiques de l’University College London, Royaume-Uni.
L’équipe a déclaré que les perturbations qui ont suivi la colonisation européenne ont conduit à la reconquête d’une grande partie des terres agricoles abandonnées par des arbres à croissance rapide et d’autres types de végétation. Cela a entraîné suffisamment de dioxyde de carbone (CO₂) dans l’atmosphère pour refroidir la planète. C’est une période de refroidissement souvent appelée dans les livres d’histoire «petit âge de glace» – une période où les hivers européens voyaient la Tamise de Londres geler régulièrement.
Citation :
« La grande mort des peuples autochtones des Amériques a conduit à l’abandon de suffisamment de terres défrichées pour que l’absorption de carbone terrestre résultante ait un impact détectable à la fois sur le CO₂ atmosphérique et la température de l’air à la surface de la planète », écrivent Alexander Koch et ses collègues dans leur article publié dans Avis scientifiques quaternaires .
Que montre l’étude ? L’équipe a examiné toutes les données de population qu’elle avait pu trouver sur le nombre de personnes vivant dans les Amériques avant le premier contact avec les Européens en 1492. Il a ensuite évalué l’évolution des chiffres au cours des décennies suivantes, à mesure que les continents étaient ravagés par les maladies introduites (variole, rougeole, etc.), la guerre, l’esclavage et l’effondrement de la société.
Le groupe UCL estime que 60 millions de personnes vivaient dans les Amériques à la fin du XVe siècle (environ 10% de la population mondiale), et que ce nombre a été réduit à cinq ou six millions en l’espace de cent ans. Les scientifiques ont calculé combien de terres précédemment cultivées par les civilisations autochtones seraient tombées en désuétude et quel aurait été l’impact si cette terre était ensuite reprise par la forêt et la savane. La superficie est de l’ordre de 56 millions d’hectares, ce qui est proche de la taille d’un pays moderne comme la France. On pense que cette échelle de repousse a extrait suffisamment de CO₂ pour que la concentration de gaz dans l’atmosphère diminue finalement de 7 à 10 ppm (soit 7 à 10 molécules de CO₂ par million de molécules dans l’air).
Citation :
« Pour mettre cela dans le contexte moderne, nous brûlons essentiellement (combustibles fossiles) et produisons environ 3 ppm par an. Nous parlons donc d’une grande quantité de carbone qui est aspiré de l’atmosphère », a expliqué le co-auteur, le professeur Mark Maslin. « Il y a un refroidissement marqué à cette époque (1500/1600), appelé le petit âge glaciaire, et ce qui est intéressant, c’est que nous pouvons voir les processus naturels donner un peu de refroidissement, mais en réalité obtenir le refroidissement complet – doubler le naturel processus – vous devez avoir cette goutte de CO₂ générée par le génocide ».
Où est le support pour la connexion ? La baisse de CO₂ au moment de la Grande Mort est évidente dans les archives de carottes de glace de l’Antarctique. Les bulles d’air emprisonnées dans ces échantillons congelés montrent une diminution de leur concentration en dioxyde de carbone. La composition atomique du gaz suggère également fortement que le déclin est entraîné par des processus terrestres quelque part sur Terre. De plus, l’équipe de l’UCL a déclaré que l’histoire concordait avec celle du charbon et des gisements de pollen dans les Amériques. Celles-ci montrent le type de perturbation que l’on pourrait attendre d’un déclin de l’utilisation du feu pour gérer les terres et d’un grand retour de végétation naturelle. Ed Hawkins, professeur de science du climat à l’Université de Reading qui n’a pas participé à l’étude déclare ;
Citation :
« Les scientifiques comprennent que le soi-disant petit âge glaciaire a été causé par plusieurs facteurs: une baisse des niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, une série d’éruptions volcaniques importantes, des modifications de l’utilisation des sols et une baisse temporaire de l’activité solaire. « Cette nouvelle étude démontre que la baisse de CO₂ est en partie imputable à la colonisation des Amériques et à l’effondrement de la population autochtone qui a permis la repousse de la végétation naturelle. Cela montre que les activités humaines ont affecté le climat bien avant le début de la révolution industrielle . »
Y a-t-il des leçons pour la politique climatique moderne ? Le co-auteur, le Dr Chris Brierley, pense que oui. Il a ajouté que les retombées du terrible effondrement de la population et de la revitalisation des Amériques illustrent bien le défi auquel sont confrontées certaines solutions au réchauffement de la planète.
Citation :
« Il est beaucoup question des approches » d’émissions négatives « et de la plantation d’arbres pour extraire le CO₂ de l’atmosphère afin d’atténuer le changement climatique », a-t-il déclaré à BBC News. « Et ce que nous voyons dans cette étude est l’ampleur de ce qui est nécessaire, car la Grande Mort a abouti à une zone de la taille de la France qui a été reboisée et qui ne nous a donné que quelques ppm. C’est utile; cela nous montre ce que peut faire le reboisement. Mais dans le même temps, ce type de réduction ne représente peut-être que deux années d’émissions de combustibles fossiles au taux actuel. »
L’étude porte également sur les discussions relatives à la création d’un nouveau label décrivant le temps et les impacts de l’humanité sur la Terre.Cette époque s’appellerait l’Anthropocène , et il y a actuellement un débat animé sur la manière dont elle devrait être reconnue dans les archives géologiques. Certains chercheurs disent que ce serait particulièrement évident dans les gisements qui enregistrent la forte accélération de l’activité industrielle à partir des années 1950. Cependant, l’équipe de l’UCL soutient que le Grand meurtre sur le continent américain montre que de nombreuses interactions humaines ont laissé une marque profonde et indélébile sur la planète bien avant le milieu du XXe siècle.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & BBC
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