Produit par une filiale du géant CRRC, l’ART est un tramway autonome, hybride, sans conducteur ni rails. Ce qui permet de créer un réseau de transport urbain à des prix défiant toute concurrence.
Ce n’est ni un tramway ni un bus, bien qu’il soit équipé de roues en caoutchouc et circule dans les rues sans conducteur, de façon autonome. Baptisé « ART » (pour Autonomous Rail Rapid Transit), ce nouveau véhicule « intelligent » est en phase de test à Harbin, dans le nord-est de la Chine, où il affronte des températures de -20 °C. Avec son système de guidage optique autonome, ses bogies de type train à double essieu, son circuit hydraulique et ses pneumatiques spéciaux, ce véhicule hybride proposé par CRRC Times Electric vient enrichir la gamme des matériels roulants de transport urbain. L’ART en phase de test Les innovations ferroviaires développées par sa maison-mère, le géant chinois CRRC, lui ont permis de transformer ce qui aurait pu n’être qu’un simple autobus en un nouveau véhicule qui allie les avantages du tramway léger sur rail à ceux des véhicules routiers autonomes. Long de 35 mètres, l’ART peut transporter 300 passagers à une vitesse de 70 km/h. Et une version pour transporter 500 passagers est prévue. Son guidage optique, qui fait appel aux technologies GPS et Lidar, lui permet de se déplacer au millimètre près le long d’un marquage au sol invisible. Pensé pour la ville Conçu en 2013, le premier tramway autonome chinois a quitté la chaîne de production de l’usine de CRRC Times Electric à Qingdao, dans la province du Shandong, le 28 juillet 2017. Le 8 mai 2018, la phase de test a débuté à Zhuzhou, au sud du pays,dans une version pilotée par l’homme et sur une ligne de 12 kilomètres. Pensé pour la ville, l’ART offre aux municipalités une solution « zéro bruit, zéro pollution » grâce à ses batteries lithium – titanate qui se rechargent en 30 secondes dans les stations ou 10 minutes en bout de ligne. Au-delà des économies permises en phase d’exploitation par le fait de se passer de conducteur, l’ART possède un autre atout financier : il promet aux gestionnaires de réseaux de transport d’énormes économies sur les infrastructures. Tramway sans rails, il peut en effet être installé sur un réseau routier en un week-end et, pour ce faire, ne coûtera aux responsables des finances de la ville ou de l’agglomération que 5 à 7 millions d’euros du kilomètre. Par comparaison, en France, le coût moyen pour 1 kilomètre de tramway classique est de 24 millions d’euros. Un argument massue pour inciter les élus à remplacer les rails par des marquages au sol.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & Les Echos
_________________ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] le.cricket vous salue bien !
La Chine se prépare à lancer un tramway sans rails ni conducteur (vidéo) By Jack35