Notre galaxie et 100 000 de nos galaxies voisines se dirigent vers un point de l’univers appelé «le grand attracteur». Cette région de l’espace se trouve à environ 220 millions d’années lumière et constitue ce que les scientifiques appellent une anomalie gravitationnelle. À quel point cette région est-elle massive et puissante ?
Prenez en compte le fait que sur les 300 milliards d’étoiles de la Voie Lactée, la plupart sont beaucoup plus petites que notre soleil. On pense que le grand attracteur a la masse d’un quadrillion de soleils. Premièrement, nous devrions ouvrir la voie en reconnaissant que l’univers est en expansion. Il est en expansion depuis le Big Bang et augmente de 2,2 millions de km / heure.Cela signifie que notre galaxie et Andromède, notre galaxie voisine, devraient également se déplacer à cette vitesse, non? Pas exactement. Dans les années 1970, nous avons créé des cartes détaillées du fond diffus cosmologique (CMB) de l’univers et avons constaté qu’un côté de la Voie lactée était plus chaud que l’autre. C’était une découverte surprenante dans un univers par ailleurs homogène. La différence était inférieure à un centième de degré F et pourtant, il suffisait de nous faire savoir que nous nous déplacions à 600 km par seconde en direction de la constellation du Centaure. Cette vitesse de 600 km / s est ce que nous appelons notre vitesse particulière – autre mouvement que celui mesuré par le flux de Hubble, qui explique l’espace croissant entre les galaxies au cours de l’expansion naturelle de l’univers. Quelques années plus tard, nous avons compris qu’il ne s’agissait pas que de nous, mais que des centaines d’années de millions d’années-lumière nous dirigeaient également dans la même direction. Une seule chose qui pourrait s’opposer à l’expansion sur des distances aussi vastes est la gravité. Andromede, par exemple, devrait s’éloigner de nous et pourtant, nous sommes sur le point de le rencontrer dans 4 milliards d’années. Assez de masse peut lutter contre l’expansion. Les scientifiques ont d’abord pensé que cette vitesse particulière était due à notre position à la périphérie du superamas de la Vierge, ce qui pourrait nous attirer. Même si elle comprend 1 300 galaxies, elle n’est toujours pas assez massive pour causer les anomalies. Alors que nous sommes dirigés vers la superamas de la Vierge, elle est due au même phénomène que notre collision avec Andromède – groupes et groupes de condensation naturellement. Pourquoi est-il si difficile pour nous de simplement regarder et voir ce mystérieux Grand Attracteur? Une partie de l’univers autour de nous n’est pas visible car notre propre galaxie bloque notre vision. La vue de la Voie lactée dans le ciel nocturne est indéniablement belle, mais elle constitue également un obstacle pour les astronomes qui tentent de déchiffrer ce qui se trouve au-delà. Ces 20% de l’univers bloqué par notre galaxie se trouvent exactement là où se trouve le Grand Attracteur, maintenant recouvert de gaz, de poussière et d’étoiles. Cette zone s’appelle la zone d’évitement. Le seul moyen de le contourner consiste à utiliser les rayons X et la lumière infrarouge, bien que ces méthodes ne nous donnent pas les images les plus claires. Nous avons découvert que derrière la zone d’évitement, il y avait un superamas de galaxies – maintenant connu sous le nom de groupe de Norma – dans une zone du grand attracteur à 150 millions d’années-lumière. Et derrière cela, un superamas encore plus massif, distant de 650 millions d’années-lumière, contient la masse de 10 000 galaxies de la Voie Lactée. Ce superamas bien fait est l’une des plus grandes choses de l’univers observable. Un «superamas» n’est pas simplement une collection de galaxies, mais plutôt une section de l’espace où toutes les galaxies de cette zone se dirigent vers un centre commun. Selon cette définition, le superamas Vierge n’est pas son propre objet, mais plutôt un bras dans une structure beaucoup plus grande – le superamas Laniakea. Le Grand Attracteur serait le centre de gravité de ce superamas, constitué de notre galaxie et de 100 000 autres. Le Grand Attracteur n’est donc pas un corps céleste en soi, mais plutôt un endroit où tout se rassemble, comme le fond d’un bol. D’autres théories incluent le Grand Attracteur étant une confluence d’énergie noire ou une zone de surdensité avec une immense attraction gravitationnelle. Certains scientifiques pensent qu’il ne s’agit que d’un avant-goût de la fin éventuelle de l’univers. Le Big Crunch verrait une condensation de l’univers après quelques trillions de milliards d’années, lorsque l’expansion ralentirait et commencerait à s’inverser. Après un certain temps, cela conduirait à un trou noir supermassif qui dévorerait tout, y compris lui-même. Le Grand Attracteur est-il une menace pour nous ? Non, pas vraiment. L’expansion gagnerait dans ce cas contre les mondes condensés. La vitesse particulière n’est qu’à 20% de ce qu’il devrait être pour sceller notre destin avec le Grand Attracteur. Tout ce qui n’est pas de petites grappes a tendance à s’effondrer, même l’énorme Laniakea qui se diluera un jour et échouera comme un superamas. Au rythme de notre expansion, nous n’entrerons jamais en contact avec le mystérieux Grand Attracteur, même si nous continuons à l’étudier.
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_________________ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] le.cricket vous salue bien !
Le puissant et mystérieux grand attracteur (vidéo) By Jack35