LES EXPRESSIONS FRANCAISES : La danse de saint-guy Signification : Expression française très ancienne qui s'adresse généralement à un enfant turbulent ne parvenant pas à rester en place.Origine : L'origine de cette
expression française est purement médicale.
La danse de Saint-Guy est appelée
"chorée de Sydenham", chorée venant du latin chorea qui veut dire danse. Cette maladie nerveuse provoque chez l'enfant qui en est atteint des mouvements désordonnés
incontrôlés. Au moyen-âge les patients qui en sont atteints sont considérés possédés par le démon et sont brûlés vifs. Le nom de
Saint Guy fut donnée à cette maladie en référence à Vitus équivalent latin de
St Guy auteur de guérisons
miraculeuses et patron des épileptiques.
La semaine des quatre jeudis Signification : Expression française utilisée pour dire "jamais".Origine : Pour comprendre cette locution, il faudrait déterminer d'abord les termes qui la composent : Le mot
"jeudi" désigne le jour de
"jupiter" et le
jeudi est le quatrième jour de la
semaine. Cette
expression française a vu le jour au XVème siècle sous la forme de
semaine à deux jeudis, jour gras de la semaine où il était permis au sens religieux du terme de manger à satiété et à volonté en prévision du vendredi jour maigre et surtout de jeune. A partir du XVI
ème siècle, pour insister sur le principe d'exagération, elle devient
" la semaine des trois jeudis" par référence à une année où le
jeudi correspondait au premier jour du mois, de l'année et du siècle.
C'est au XIX
ème siècle que cette
expression française atteint ses
quatre jeudis pour s'être appropriée par les enfants quand le
jeudi devient deuxième jour de repos hebdomadaire à l'école jusqu'à en faire une semaine scolaire de deux jours ! A partir de 1972, cette interprétation perdit son sens par le remplacement du
jeudi scolaire férié par le mercredi.
Expressions françaises synonymes : Ainsi notre
expression française désigne bien une semaine utopique et peut être remplacé par
"à Pâques ou à la trinité" ou
"renvoyer aux calendes grecques" ou
"à la Saint Glinglin".Sous d'autres cieux : En Afrique du nord, cette expression se retrouve transcrite par
"hatta ynahak leb'him fel bhar" traduite par
"quand l'âne se mettra à braire dans la mer".Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]