Messages : 51974 Date d'inscription : 23/09/2010 Age : 72 Localisation : Mont de Marsan - 40000 - France
Sujet: Quand la science pousse à l'exploit ! Dim 28 Oct - 19:48
Quand la science pousse à l'exploit !
L’homme volant 1/2
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Gary Connery a 41 ans, est britannique, BASE Jumper (sauteur extrême) et accessoirement cascadeur parce qu’il faut bien gagner sa vie… On a notamment pu le « voir » il y a peu de temps, lors de la cérémonie d’ouverture de Jeux Olympiques de Londres, car il était la doublure de Sa Majesté la Reine Élisabeth II lors d’un saut en parachute au-dessus du stade olympique (et non, ce n’était pas vraiment elle).
L’homme volant 2/2
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Accro aux sauts en tous genres et aux défis les plus fous, il peut être considéré comme le premier véritable homme volant depuis le mois de mai 2012. Equipé d’un wingsuit (combinaison de saut en forme d’aile) il a sauté d’un hélicoptère et a atterri sans avoir ouvert de parachute, 732 mètres plus bas, sur une piste d’atterrissage un peu spéciale constituée de 18 000 cartons, à l’issue d’un vol de quelques dizaines de secondes (voir vidéo ci- dessous).
Wingsuit landing without deploying a parachute - Gary Connery
James Cameron touche le fond 1/2
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On connaît bien sûr le James Cameron cinéaste, réalisateur de quelques-uns des plus gros succès du box-office, mais ce que l’on sait peut-être un peu moins, même si son film Abyss nous avait déjà mis sur la voie, c’est que l’homme est également passionné, à titre personnel, par les profondeurs des océans et les plongées extrêmes en sous-marin. Dernier exploit en date : un record historique le 26 mars 2012 avec une balade de plusieurs heures en solo dans le Challenger Deep, le point le plus profond de la croute terrestre, situé dans l’Océan Pacifique à environ 10 900 mètres sous le niveau de la mer, à bord d’une capsule de 8 mètres construite pour l’occasion.
James Cameron touche le fond 2/2
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Sponsorisée par Rolex et pilotée par le prestigieux National Geographic, l’expédition a permis au plongeur-cinéaste de travailler à la fois pour lui et pour la science en filmant en 3D à l’aide de puissants projecteurs, d’une part, des fonds sous-marins jamais encore explorés eten effectuant, d’autre part, des prélèvements de spécimens destinés à être étudiés en laboratoire.
« Felix l’éclair » et les touristes de l’espace 1/2
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Vous avez été nombreux à suivre en direct, dimanche 14 octobre 2012, le fabuleux exploit de l’autrichien Félix Baumgartner, premier homme de l’histoire à avoir atteint le mur du son (et même pulvérisé à 1 342 km/h) en chute libre après avoir sauté depuis un capsule située à environ 39 000 mètres d’altitude. Il aura au passage battu deux autres records : celui de l’homme ayant atteint la plus haute altitude en ballon et celui de la plus haute altitude en chute libre.
« Felix l’éclair » et les touristes de l’espace 2/2
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Mais au-delà de l’aspect sportif et marketing, et malgré les polémiques qui commencent à poindre ici et là, la mission Red Bull Stratos avait également et très officiellement quelques visées scientifiques. Les nombreuses données recueillies au cours des cinq années de préparation, et des quelques minutes de saut pourraient, selon Félix Baumgartner, permettre de « contribuer au développement de mesures de survie pour les astronautes, les pilotes et, pourquoi pas, les touristes de l’espace de demain ». Et ainsi« prouver que l’homme est capable de dépasser la vitesse du son dans la stratosphère et de revenir sur Terre, ce serait une étape vers la création de procédures de sauvetage dans l’espace proche qui n’existent pas pour le moment ».
Les grands bleus 1/2
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Dans la grande famille des sportifs accros aux records et à l’extrême, la communauté desapnéistes est une des plus singulières car l’apnée est aussi un mode de vie, formant une sorte de société secrète teintée d’une recherche quasi spirituelle, voire mystique. Alors que dans les années 50 des scientifiques estimaient à environ 40 mètres la profondeur maximale sous l’eau qui pouvait être atteinte par un homme sans assistance respiratoire, et qu’au milieu des années 90 ils revoyaient leur copie pour affirmer qu’il n’était pas possible de dépasser 140 mètres, l’autrichien Herbert Hirsch pulvérisa toutes les prévisions en 2007. Surnommé « The Flying Fish », pour la simple et bonne raison que l’homme est aussi pilote de ligne dans le civil, il réussit à atteindre 214 mètres de profondeur dans la catégorie No Limit (descente à l’aide d’une gueuze de 15 à 30 kg le long d’un câble en acier).
Les grands bleus 2/2
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Les apnéistes aiment les profondeurs de l’océan mais ne dédaignent pas non plus les piscines lorsqu’il s’agit de battre des records de durée. 11 minutes et 35 secondes. C’est le record mondial que détient depuis le 8 juin 2009 le français Stéphane Mifsud dans la catégorie Apnée Statique, moins spectaculaire en apparence que les catégories de profondeur en pleine mer, mais tout aussi exigeante en termes de préparation et de contrôle du corps par l’esprit.
Effort sans limite 1/2
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La Cité des sciences et de l’industrie à Paris a été au mois de mai 2012 le théâtre d’un exploit sportif avec un record à la clé, homologué depuis par le Guinness World Record. Michaël Micaletti, spécialiste de l’ultrafond, a battu, sur tapis roulant, son propre record de distance en « parcourant » un peu plus de 822 kilomètre durant 144 heures de course. Pendant ces 6 nuits et 6 jours, il a été accompagné dans cette épreuve par Philippe Dieumegard, triathlète ultra-distance, sur un vélo d’appartement. Ce dernier ayant dans le même temps parcouru l’équivalent d’une distance d’un peu plus de 2700 km…
Effort sans limite 2/2
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Au-delà de la performance sportive et du record qui en a découlé, nos deux ultra-athlètes étaient les « cobayes » d’une équipe de scientifiques menée par Eric Mullens, médecin chef du Laboratoire de Sommeil de la Fondation Bon Sauveur d'Alby et Guillaume Millet, chercheur au Laboratoire de Physiologie de l’exercice de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne. Bardé de capteurs, ils ont permis de recueillir différentes données sur le sommeil (Michaël Micaletti n’a dormi pendant six jours que par petites tranches de 20 minutes) et la fatigabilité musculaire afin d’alimenter leurs travaux dans ces domaines. (voir vidéo ci-dessous).
Les défis de l'extrême [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les défis de l'extrême
Du 13 au 19 mai 2012, durant 6 jours et 6 nuits, deux sportifs de haut niveau, l'un sur tapis roulant, l'autre sur vélo statique, se sont livrés à la Cité des sciences à une performance hors du commun...
Bateau solaire au long cour 1/2
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PlanetSolar, un projet initié en 2004, est une des nombreuses preuves très concrètes que l’énergie solaire peut être désormais sérieusement envisagée comme source d’énergie dans le domaine des transports. Ce bateau de 31 mètres, pesant 90 tonnes et équipé de 537 m2 de panneaux solaires a bouclé le 4 mai 2012 un tour du monde de plus de 60 000 km en un peu plus de 7 mois. C’est long, il n’allait pas très vite mais, c’est un début…
Bateau solaire au long cour 2/2
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Construit durant 1 an dans un chantier naval de Kiel en Allemagne, un grand port situé sur les bords de la baltique, Tûranor PlanetSolar est exclusivement composé de matériaux composites (fibre de carbone, aluminium en nid d’abeille, etc.) navigue à une vitesse de croisière de 5 nœuds (9 km/h) et peut atteindre une vitesse maximale de 9 nœuds (17 km/h).
Le grand coucou solaire 1/2
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La recherche dans le domaine des transports à énergie exclusivement solaire a lieu également dans les airs, depuis 2003, grâce à la passion et l’acharnement de deux suisses Bertrand Piccard et André Borschberg, les initiateurs du projet d’avion solaire Solar Impulse. L’objectif est simple, faire voler un avion de jour comme de nuit sans carburant et sans émissions polluantes avec en ligne de mire un tour du monde par l’hémisphère Nord avec escales prévu pour 2015. Principales difficultés : stocker suffisamment d’énergie le jour pour pouvoir alimenter les moteurs électriques la nuit et, sur le plan humain, résister à la fatigue et rester très concentré car l’avion ne dispose pas de pilote automatique et est relativement difficile à piloter de par sa très grande envergure et sa faible vitesse.
Le grand coucou solaire 2/2
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En attendant le tour du monde, nos deux pilotes écolos effectuent des missions « d’étapes ». Ils ont notamment effectués, les 7 et 8 juillet 2010 un vol de plus de 26 heures, incluant par conséquent une nuit entière, relié le 13 mai 2011 l’aéroport de Payenne en Suisse à l’aéroport de Bruxelles en Belgique et dernière expédition en date, un vol de Payenne à Ouarzazate dans le sud marocain, avec deux escales (Madrid, et Rabat).
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