la fille qui faisait l`amour avec un dauphin !

La fille qui faisait l’amour avec un dauphin


En 1965, dans le cadre d’une expérience scientifique financée par la Nasa, une jeune femme a passé deux mois et demi seule avec un dauphin mâle. 

Pour la première fois depuis, cette femme a raconté ce qu’a été sa relation plus que particulière avec l’animal dans un documentaire produit par la télévision britannique, The Girl Who Talked to Dolphins (La fille qui parlait aux dauphins).
L’expérience à laquelle participait cette jeune femme avait pour but d’isoler un humain et un dauphin dans un même espace pour voir si l’animal pouvait apprendre à parler. Ça se passait à St Thomas, dans les îles Vierges de la mer des Caraïbes, dans un institut de recherche dirigé par un certain Dr John C Lilly.


En 1965, le docteur John C Lilly était un brillant neurologue de 50 ans dont les écrits sur les dauphins étaient très populaires parmi la contre-culture californienne.
Dans le cadre de ses recherches sur les dauphins, le docteur Lilly avait fait construire une maison-laboratoire dans laquelle pouvaient cohabiter des humains et des dauphins.

Dix semaines en isolation avec un dauphin

C’est dans cette maison-laboratoire que Margaret Howe, qui avait alors 23 ans et était l’assistante de Lilly, s’est portée volontaire pour passer deux mois et demi seule avec un dauphin pour voir si elle arriverait à communiquer avec lui.
Pendant dix semaines, nuit et jour, de juin à août 1965, Margaret Howe a vécu, les pieds dans l’eau, avec un dauphin.
Le dauphin s’appelait Peter. « C’était un adolescent, un adolescent à la sexualité émergente », explique Margaret dans le film.


La cohabitation n’a pas été facile au début surtout que le jeune dauphin a vite commencé à harceler Margaret de ses ardeurs sexuelles. À la décharge de l’animal, il faut savoir que les dauphins sont des animaux très sexués qui passent 80 % de leur temps en jeux sexuels.
Comme ce que voulait Margaret, c’était d’obtenir la concentration de son élève qui, lui, ne pensait qu’à « ça », elle s’est dit qu’il valait mieux l’apaiser sexuellement plutôt que de le laisser dans un état qui lui enlevait toute concentration.
« La meilleure façon de faire revenir son attention sur la leçon, c’était de le soulager manuellement moi-même, avoue Margaret. C’était plus facile comme ça ».


L’art de faire l’amour à un dauphin


Comment fait-on pour apaiser l’ardeur sexuelle d’un jeune dauphin mâle quand on est une jeune femme de 23 ans?
On commence à lui apprendre à ne pas se jeter sur nous et à ne pas nous faire perdre l’équilibre, comme l’a noté Margaret dans le dernier rapport hebdomadaire qu’elle a rédigé en août 1965 dans le cadre de cette expérience. .
« Maintenant, quand son pénis se dresse, il n’essaie plus de me faire perdre l’équilibre, il se glisse plutôt très doucement le long de mes jambes et je peux facilement frotter son pénis avec une main ou un pied. Peter accepte les deux et semble atteindre une sorte d’orgasme avant de relaxer. On fait ça trois fois en général avant qu’il n’arrête et passe à un autre jeu. »

« C’était sexuel de sa part, précise-t-elle aujourd’hui, ce ne l’était pas de mon côté, sensuel peut-être. »
Selon Margaret, sa relation avec Peter était une relation de confiance. Par sa seule force, Peter aurait pu la couper en deux d’une seule morsure. Il a appris à Margaret à lui faire confiance en lui faisant confiance à elle, en la laissant toucher ses parties les plus délicates.
Au bout des deux mois et demie, l’expérience a pris fin sous parfum de scandale et de rumeurs et Margaret est partie, sans jamais retourner au laboratoire dont il ne reste aujourd’hui que de ruines.


Pour Margaret, il n’y a jamais eu aucun problème éthique ou moral derrière sa relation avec Peter, une histoire qui avait fait beaucoup jaser à l’époque.
« J’étais là pour connaître Peter et ça (sa sexualité) faisait partie de Peter, résume-t-elle dans le film. C’était comme une démangeaison, on s’en débarrasse en la grattant puis on passe à autre chose. »



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