Pas aujourd’hui chéri, il fait trop chaud
Le puceron adapte sa méthode de reproduction en fonction des saisons : reproduction non sexuée (parthénogénèse) au printemps, reproduction sexuée à l’automne.
Détails :
Au printemps, la femelle puceron asexuée pond directement des larves asexuées (sans passer par le stade de ponte d’œufs). Grâce à cette reproduction sans fécondation (parthénogenèse), le cycle de reproduction est accéléré et permet d’avoir entre 6 et 9 générations sur une période de 6 mois (ceci explique les invasions).
Lorsque les pucerons détectent la diminution de l’ensoleillement sur plusieurs jours, c’est pour eux le signal de passer en reproduction sexuée. La femelle va alors engendrer des femelles sexuées et des mâles. La femelle sexuée pondra des œufs qui, résistant au froid, passeront l’hiver et donneront naissance exclusivement à des femelles parthénogénétiques. Le cycle peut recommencer…
On peut également observer chez le puceron une autre adaptation intéressante : la femelle se met à pondre des individus ailés lorsque l’espace sur la plante vient à manquer.
Sources :
Wikipedia – aphidoidea
Espace-sciences