Nature et Animaux : Les animaux étonnants d'Australie !

Nature et Animaux : Les animaux étonnants d'Australie

Non l'Australie n'est pas que le pays des kangourous et des koalas !

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L'île-continent abrite une faune très riche et unique. Plus de 80% des
espèces animales qui vivent en Australie ne vivent qu'en Australie !
Quand on est un mammifère là-bas la règle est de posséder une poche. Du
plus petit au plus gros, ils ont presque tous une poche dans laquelle
leur bébé une fois né va se réfugier pour grandir bien au chaud, à
l'abri des menaces du monde extérieur.


L'ornithorynque

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Peut-être le plus connu des bizarreries animales australiennes. Ce
mammifère au corps de castor, aux pattes de loutre et au bec de canard
(sensible au champ magnétique pour dénicher ses proies) pond des œufs et
allaite ses petits ! Comme si ça ne suffisait pas, l'ornithorynque est un des seuls mammifères venimeux
! Monsieur porte sur les chevilles des pattes arrières des aiguillons
de 15 mm dont le venin peut provoquer des piqures seulement très
douloureuses pour un humain mais mortelles pour les chiens.



L'échidné à nez court

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L'Echnidé à nez court pond des œufs et est aussi bizarre que
l'ornithorynque. Il ressemble à un gros hérisson de 30 à 50 cm avec des
pattes de taupe aux grosses griffes. La femelle a une poche sur le
ventre qui lui permet de transporter son œuf quand elle se déplace.



Le casoar casqué

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1m70 et 60 kg d'agressivité surmontés par un "casque" corné et des pattes puissantes qui lui permettent des pointes à 50km/h armées de griffes impressionnantes... Voilà de quoi en effrayer plus si le casoar n'était pas un grand timide qui se cache dans la forêt en plus d'être une espèce en voie de disparition.



Le bilby

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Imaginez un gros lapin avec un nez de musaraigne monté sur des pattes de kangourou. Le grand bandicoot lapin vit dans le désert et sort la nuit
pour se nourrir. Il se sert de ses pattes avant pour déterrer des
graines ou des bulbes et ne crache pas non plus sur des insectes ou des
araignées.



Le dugong

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Ce mammifère marin a le comportement d'une vache. Il traine ses 900 kg et ses 3 ou 4 mètres
sur toutes les côtes nord-australiennes (mais aussi dans l'Océan indien
et un peu plus au nord dans le Pacifique. Le dugong passe sa vie à
brouter la végétation des fonds marins. A la différence de son cousin le
lamantin qui vit dans la zone tropicale de l'océan atlantique, il n'a
pas la queue ronde mais triangulaire comme celle des dauphins et des
baleines.



Le wombat

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Ce gros nounours vigoureux qui peut peser jusqu'à 40 kg est en fait un
cousin du koala. Le wombat creuse de grands terriers dans les forêts
d'Australie. Il ne se nourrit que de racines, d'herbes et d'écorces.
Comme tous les marsupiaux, la femelle a une poche sur le ventre dont la
particularité est d'être ouverte vers le bas (au contraire des
kangourous) pour éviter d'y faire entrer de la terre quand elle creuse.



Le diable de Tasmanie


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Aujourd'hui cantonné à la Tasmanie, une île au sud, il aurait disparu du
continent 400 ans avant l'arrivée des premiers colons européens. Le nom
de ce marsupial carnivore, mais surtout charognard, de la taille d'un
chien vient tout simplement de son agressivité et de ses hurlements.
Depuis 1996, un péril menace toute la population de diables de Tasmanie.
Une maladie inconnue qui finit par se transformer en tumeur cancéreuse de la face les tue un par un.



La tortue à nez de cochon

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Cette tortue à nez de cochon à la carapace molle dont la texture peut rappeler le cuir peut mesurer jusqu'à 55 cm et peser 22 kg
! Contrairement aux autres tortues d'eau douce ses pattes ressemblent à
des nageoires comme les tortues de mer. Ces tortues sont menacées par
le trafic d'animaux parce qu'elles sont devenues très populaires en Asie
comme animaux de compagnie.



Le chat marsupial à queue tachetée

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Vous le trouvez mignon ? Il pourrait bien vous croquer un doigt ! Ce
marsupial, de la même famille que le diable de Tasmanie, est lui aussi
carnivore. Le chat marsupial à queue tachetée est présent aussi bien sur
le continent qu'en Tasmanie et se nourrit la nuit de tout ce qu'il
trouve pourvu que ça bouge.



Le crocodile marin ou crocodile d'estuaire

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Ce crocodile marin est un monstre. Les plus gros dépasseraient les 7 m et pèseraient plus d'1 tonne.
Certains spécimens surpasseraient même en taille et en poids les plus
gros crocodiles du Nil. Contrairement à ce que pourrait laisser penser
son nom, ce crocodile ne passe pas toute sa vie en mer mais peut
parcourir de très longues distances dans l'eau salée sans problème. On
le retrouve donc dans toute l'Asie du sud-est. En tant que prédateur n°1
en Australie, monsieur a le menu le plus large du continent. Des
oiseaux, des kangourous, des dingos, du bétail, des requins et même...
des humains. Quand il ne sont pas trop gros, ces
crocodiles sont capables de se projeter presque entièrement à la
verticale hors de l'eau pour attraper une proie.



La mygale de Sydney

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Cette araignée peut mesurer jusqu'à 7 cm. Assez commune dans le sud-est de l'Australie, la "Sydney funnel web spider" est considérée comme une des plus dangereuses de la planète
à cause de son agressivité et de son venin un des plus puissants avec
celui des veuves noires et des araignées violonistes. Elle possède des
chélicères (ses crochets) très impressionnants qui peuvent facilement
traverser un ongle, un jean voir même le cuir d'une chaussure.



La méduse irukandji

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L'irukandji est une toute petite méduse de 2 à 3 cm mais dont les filaments venimeux
mesurent jusqu'à 1 m. Un contact avec ses minuscules fils invisibles
peut provoquer des douleurs insupportables dans les bras, les jambes, le
dos, les reins, des sensations de brûlures sur la peau et le visage,
des nausées des maux de tête, des vomissements, une accélération du
rythme cardiaque, de l'hypertension. Et tout ça peut durer des semaines !
Alors attention si vous vous baignez dans le nord de l'Australie.Le tigre ou loup de Tasmanie


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Cette photo est une des rares traces d'un thylacine (son vrai nom)
vivant. Le tylacine est L'espèce est considérée comme éteinte depuis
1936 quand le dernier spécimen connu est mort au zoo de Hobart en
Tasmanie. Il aurait cependant déjà disparu du continent il y a 2000 ans.
En Tasmanie, il a été massacré par les fermiers qui pensaient qu'il
était une menace pour leurs troupeaux. De la taille d'un grand chien, 1m80 de la tête à la queue, il se nourrissait probablement de kangourous, d'oiseaux, de wallabies ou encore d'émeus.



Le scinque à langue bleue

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Les scinques à langue bleue sont des petits malins. Ces sortes gros lézards omnivores mesurent entre 40 et 60 cm.
Un lézard tout à fait commun s'il ne possédait pas une langue bleu-vif
qu'il sort quand il se sent menacé. Dans la nature les couleurs vives
impliquent souvent la présence de poison. Sa langue lui servirait donc à
intimider les prédateurs en leur signifiant qu'il n'est pas comestible alors qu'il n'y a aucune trace de toxine dans son corps !



L'écrevisse géante de Tasmanie

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Cette écrevisse géante de Tasmanie en plus d'être bleue est le plus grand invertébré d'eau
douce du monde. Les plus gros spécimens capturés mesuraient 80 cm et pesaient 5 kg
! A cause de la surpêche, les écrevisses qui dépassent aujourd'hui 2 kg
sont devenues rares. C'est pour cette raison que l'espèce est protégée depuis 1995.



Le dragon de mer feuillu


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Grâce à son camouflage, ce poisson, oui c'est bien un poisson, d'une
quarantaine de centimètres pour les plus grands est presque invisible
parmi les algues. Il fait partie de la famille des hippocampes,
et, comme tous les hippocampes, c'est le papa qui prend en charge les
œufs. Chez les dragons, pas de poche comme chez les hippocampes mais une
plaque sous la queue sur laquelle la femelle dépose les œufs.


Le numbat


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Ce petit marsupial (25 cm maximum) se nourrit exclusivement de termites. Une fois son repas repéré dans le sol, il creuse frénétiquement et engloutit les 10 à 20 000 termites dont il se gave quotidiennement grâce à sa longue langue étroite.



Le moloch hérissé ou diable cornu


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Ce petit lézard d'une vingtaine de centimètres vit dans le désert. Son
corps est couvert d'écailles modifiées en forme d'épines ce qui le rend
difficilement consommable par d'éventuels prédateurs. Ce qui n'empêche
pourtant pas certains varans et rapaces de s'en régaler de temps en
temps.



Le dipneuste d'Australie

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Comme tous les dipneustes, l'espèce que l'on rencontre en Australie, le Barramunda en plus de ses branchies possède... un poumon ! Ce grand poisson primitif pourrait atteindre dans de rares cas jusqu'à 1m80. Comme les anguilles, le dipneuste peut ramper dans la boue.



L'étoile de mer "couronne d'épine"

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Le "coussin de belle-mère" profite de ses 16 bras (en moyenne) pour
grimper sur les récifs coralliens et les ronger méthodiquement ne
laissant qu'un squelette de calcaire mort derrière lui. Les épines de
cette étoile de mer rentrent facilement dans une combinaison de plongée
et peuvent inoculer un puissant venin qui provoque des
vomissements, des nausées et parfois même une paralysie provisoire.
Certaines années la Grande Barrière de Corail est envahie par des
milliers d'individus. Ces épisodes invasifs qui se multiplient
pourraient être en partie responsables de la diminution du nombre de
coraux vivants sur la Grande Barrière.



Le lézard à collerette


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De banal lézard insectivore d'environ 1m (1m60 pour les plus grands), il
se transforme en un clin d'œil en une créature monstrueuse face au
danger. La gueule ouverte en grand, la collerette déployée, il siffle,
frappe le sol avec sa queue et fonce sur son adversaire. L'effet
recherché est simple : effrayer pour mieux prendre la fuite quand le
prédateur hésite. Sa collerette, fortement vascularisée, jouerait un
rôle dans la régulation de sa température interne mais aussi dans la
reproduction. L'important est alors d'en avoir une plus grosse que le
concurrent pour s'attirer les faveurs d'une femelle dans de violent
combats.



Le poulpe à anneaux bleus

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Trop mignon le petit poulpe avec ses ronds bleus ! Sauf que le mignon petit poulpe peut tuer un homme...
Le poulpe à anneaux bleus est une des créatures les plus venimeuses du
monde. Sa salive contient une neurotoxine qui, en quelques minutes, peut
provoquer un arrêt respiratoire.



La fourmi pot-de-miel

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Dans la fourmilière, certaines ouvrières ont pour rôle de conserver du
nectar dans leur abdomen et servir de réserve vivante de nourriture aux
autres membres de la colonie en cas de disette. Ces fourmis sont tout à
fait consommables par les humains et certains aborigènes d'Australie se régalent de leur miellat sucré.

Source : MSN, La Chaine Verte