Le prototype de la société américaine vient d’effectuer son premier vol.
Petit vol mais grand pas. Les technologies dans le domaine de la mobilité avancent à un rythme effréné. « En un an, nous sommes passés d’un concept à un prototype qui vole », déclare Greg Hyslop, un responsable des technologies chez Boeing. Cette voiture électrique, qui fait quelque neuf mètres de long, est prévue pour voler entièrement seule, avec pour le moment un rayon d’action de 80 kilomètres. Même si l’appareil a simplement décollé et fait du vol stationnaire avant d’atterrir, ce premier essai réussi ouvre la voie au futur service de taxis aériens autonomes.
La course est lancée. Cet appareil d’essai, conçu avec la compagnie Aurora Flight Sciences, est donc la première étape vers « une véritable autonomie qui va rendre possible le transport aérien urbain silencieux, propre et sûr », assure son PDG. Mais Boeing n’est pas le seul constructeur à s’aventurer dans les airs en voiture. Uber, Airbus, Aston Martin et des startups à travers le monde se lancent dans cette course et espèrent faire voler leurs engins le plus rapidement possible.
« Allô, j’ai besoin d’un taxi volant.» Pour le moment, si les machines semblent prêtes, la réglementation encadrant ces engins reste encore à définir. L’un de pays les plus aventureux dans ce domaine est le Japon, qui table sur 2023 pour autoriser les voitures volantes. Mais les tests concluants de Boeing montre que ce transport est prêt à décoller. Il semblerait donc que le jour où l’on ira travailler en taxi volant n’est plus si loin que ça.