ça s'est passé un.....8 Mars !Événements8 mars 1702 : Anne Stuart monte sur le trône d'AngleterreLe 8 mars 1702, le roi anglais
Guillaume III meurt inopinément d'une chute de cheval. Petit-fils par sa mère du roi Charles 1er, il est aussi le gendre de l'ancien roi Jacques II Stuart dont il a épousé la fille Marie. Faute d'héritier direct, le roi laisse la couronne à sa belle-soeur Anne.
Âgée de 37 ans à son avènement,
Anne Stuart est la deuxième fille du roi Jacques II Stuart et d'Anne Hyde, sa première épouse. Mariée au prince Georges de Danemark, elle en a eu... 17 enfants, tous morts en bas âge !
À sa mort, le 12 août 1714, après un règne des plus honorables, elle lègue le trône à un lointain cousin allemand, l'Électeur de Hanovre, futur Georges 1er.
La Journée Internationale des femmesLe 8 mars est devenu la
Journée internationale des femmes suite à une décision du congrès des femmes socialistes, à Copenhague, en 1910.
À l'initiative d'une journaliste allemande, Clara Zetkin, les congressistes décidèrent de consacrer cette journée
« à la propagande en faveur du vote des femmes ». Les Françaises allaient devoir attendre la Libération pour l'
accomplissement de ce voeu.En ce début du XXIe siècle, l'égalité politique des droits semble acquise dans la plupart des pays (à l'exception notable des pays islamistes comme l'Arabie) et les
États dirigés par une femme ne font plus exception.
Notons que c'est de la célébration de la
Journée internationale des femmes qu'est sortie la Révolution russe de
Février 1917...8 mars 1917 : La Révolution de Février en RussieLe 8 mars 1917, à l'occasion de la
Journée des femmes, des travailleurs défilent paisiblement à Petrograd (ex-Saint-Pétersbourg), capitale de l’empire russe. La manifestation se dégrade très vite et entraîne l'effondrement du régime tsariste. Une semaine plus tard, au terme de la
Révolution de Février (ainsi nommée d’après le calendrier russe), le tsar Nicolas II abdique et laisse la place à une République russe démocratique. Celle-ci s'effondrera à son tour neuf mois plus tard, laissant le pouvoir aux bolcheviques...
suite de l'article8 mars 1952 : Le miracle PinayLe 8 mars 1952, comme l'inflation menace la croissance économique, le président
Vincent Auriol appelle à la tête du gouvernement français un inconnu,
Antoine Pinay, maire de Saint-Chamond (Loire). En quelques mois, celui-ci rétablit la confiance des financiers et des consommateurs. Il fait notamment chuter les prix avec la complicité des grands magasins et lance un emprunt indexé sur l'or et défiscalisé, la rente 3,5%. Les souscriptions atteignent 428 milliards de francs !
Bien qu'ayant ainsi rétabli l'équilibre des finances publiques, le président du Conseil est mis en minorité par la défection des députés MRP sur un projet de réforme de la sécurité sociale et de l'impôt foncier.
Antoine Pinay, qui n'a pas le goût des batailles politiques, jette l'éponge le 23 décembre 1952. Son passage, malgré sa brièveté, marquera de son empreinte la
IVe République.C'est sa fête : Jean de DieuNé en 1495 à Montemor-o-Novo, le petit Cidade est un enfant portugais enlevé à ses parents et élevé par un berger. Il devient lui-même berger puis soldat. Mais son retour à la foi et sa conversion spectaculaire lui valent d'être interné dans un asile ! À sa sortie, sous le nom de
Jean de Dieu, il se dévoue aux malades avec une immense compassion et fonde l'
Ordre des Frères hospitaliers, ou
Ordre hospitalier de saint Jean de Dieu.
On lui doit l'invention des premières unités hospitalières spécialisés par pathologies. Lui-même recueille dans son établissement de Grenade des sans-logis rejetés de partout, ce qui lui vaut d'être appelé le
« pauvre des pauvres ».
L'
Ordre des Frères hospitaliers a été reconnu comme congrégation religieuse par le pape saint Pie V en 1572. Il a essaimé dans toute l'Europe catholique et jusqu'en Amérique latine. Il compte aujourd'hui plus de deux cents communautés sur les cinq continents.
L'Église catholique a déclaré saint Jean de Dieu patron céleste des malades ainsi que des infirmiers.
DécèsJean-Jacques Cambacérès18 octobre 1753 à Montpellier - 8 mars 1824 à Paris>
Jean-Jacques Régis de Cambacérès, avocat de profession, est grand et élégant, bon vivant et homosexuel notoire. Député de l'Hérault à la Convention en septembre 1792, c'est un révolutionnaire modéré, proche des Montagnards par nécessité et membre du Comité de Salut Public. Remarqué par Bonaparte lors de son passage au ministère de la Justice en 1799, il poursuit une brillante carrière politique comme deuxième Consul.
Charles Maurice de Talleyrand, l'esprit toujours affûté comme un rasoir, disait des trois consuls : «
C'est le Hic, le Haec et le Hoc». Bonaparte est le
Hic (celui-ci), Cambacérès le
Haec (celle-ci) et Lebrun le
Hoc (ceci).
Ce portrait doit cependant plus à l'esprit conciliant de
Cambacérès qu'à ses moeurs. Par son talent et sa brillante personnalité, il a profondément marqué l'élaboration de ce qui va devenir le «
Code Civil des Français». Sous l'Empire,
Cambacérès devient archichancelier et reçoit le titre de duc de Parme.
Voir : Promulgation du Code CivilHector Berlioz11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André (Isère, France) - 8 mars 1869 à ParisTrès proche du
cénacle romantique et de
Victor Hugo, le compositeur
Hector Louis Berlioz obtient un triomphe précoce avec la
Symphonie fantastique en 1830. Lauréat du prix de Rome la même année, il se voit obligé de résider en Italie. Il multiplie ensuite les voyages à travers l'Europe. En Russie, il est chaleureusement accueilli par le public et les compositeurs de la nouvelle vague. Cela sans jamais retrouver l'estime du public parisien.
Il est profondément affecté par l'indifférence qui accueille en 1846 la
damnation de Faust.
« La France, au point de vue musical, n'est qu'un pays de crétins et de gredins ; il faudrait être diablement chauvin pour ne pas le reconnaître », écrit-il dans une lettre à Joseph d'Ortigue le 15 mars 1848 (*). Cette indifférence le poursuit après sa mort : les pouvoirs publics, pourtant si enclins à peupler le
Panthéon de gloires oubliées, lui en ont encore refusé l'entrée à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.
Source : https://www.herodote.net