INSOLITE : Les moutons néo-zélandais pètent trop !!!En Nouvelle-Zélande, 50% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de l'agriculture.Les moutons néo-zélandais pètent la forme et ça gaze un peu
trop au pays du kiwi. Le gouvernement s’en est ému et a développé des
techniques pour réduire leurs émissions de méthane. Enfermer les moutons pendant deux jours dans des boîtes, les faire manger et mesurer leur rejets ainsi que ce qu’ils contiennent, notamment le méthane. C’est l’expérience qu’a effectuée l’équipe du professeur Peter Janssen au Centre de recherche sur les gaz à effet de serre d’origine agricole, à Palmerston North (Nouvelle-Zélande).La
Nouvelle-Zélande, le pays du kiwi mais aussi l’antre mondiale du
mouton, élève plus de 35 millions de ces ruminants, soit… huit par habitants
(!) En moindre quantité mais tout de même, les vaches sont de leur côté
huit millions et contribuent elles aussi au
réchauffement climatique de part leurs gaz. Le processus de digestion des ruminants inclus est synonyme d’importante production de
méthane,
lequel fermente ce qu’ils ingèrent. D’après l’ONU, les rejets des
élevages sont par ailleurs responsables de 18% des émissions mondiales
de
gaz à effet de serre. Dans ce pays, les chiffres sont encore plus frappants puisque 50% des rejets proviennent du secteur de l’agriculture.
Un « impôt du pet » pour des solutions coûteusesLes chercheurs se donc penchés sur les pets et les rots des moutons
en vue de réduire la pollution atmosphérique. Ils espèrent y arriver
d’ici une quinzaine d’années grâce à un vaccin qui réduirait la quantité
de
méthane dans leur processus de digestion. D’autres
solutions sont envisagées, notamment un contrôle plus strict de leur
alimentation, sachant que le taux de
méthane dans les
rejets des ruminants peut varier de 8% à 50% selon leur régime
alimentaire. Enfin, les spécialistes testent génétiquement toutes les
variétés de moutons afin de connaître celle qui pollue le moins.
Tous ces travaux ont déjà coûté 30,8 millions d’euros au gouvernement
néo-zélandais, qui avait envisagé une taxe sur les agriculteurs il y a
une dizaine d’années pour les financer. Très vite qualifiée d’
« impôt du pet », l’initiative avait été abandonnée.
Rappelons pour conclure que la consommation de viande dans le monde ne cesse de croître. Les élevages et leurs émissions de
gaz à effet de serre
sont par voie de conséquence de plus en plus importants. Ils pourraient
toutefois augmenter dans des proportions plus raisonnables si les
chercheurs arrivaient à mettre au point le vaccin.
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