L'Hyperloop d'Elon Musk pourrait traverser la péninsule italienne à 1190 km/h. Mais dans un premier temps, il va devoir relier Milan à son aéroport en dix minutes au lieu de trois quart d'heure.
Train volant. L’hyperloop, on en entend parler depuis 2012. En Amérique, Elon Musk développe ce train magnétique circulant dans des tubes pressurisés, pour réduire toutes les frictions et foncer à plus de 1000 km/h. En France plusieurs concurrents se sont déjà lancés. Mais qui aurait pensé qu’il pourrait apparaître en premier lieu en Italie ? C’est en tous cas ce que laisse envisager l’annonce d’un partenariat entre Hyperloop Italia et le cabinet Zaha Hadid Architects pour que ce dernier réalise le design de ses premières structures.
Les architectes vont devoir plancher pour rendre ce nouveau mode de transport « intuitifs à naviguer, durables et entièrement intégrés dans leurs contextes urbains », explique le communiqué. Hyperloop insiste aussi sur le fait que la construction devra maximiser le recours aux matériaux recyclés et garantir d’être le plus durable du monde en produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme ; en particulier, l’hyperloop italien utilisera des panneaux solaires et des systèmes de freins régénératifs.
Diviser par 4 le trajet. ZHA a largement l’expérience dans ce secteur puisqu’il a déjà participé à la réalisation de la gare Napoli-Afragola en Italie, au nouveau métro de Riyad et selon, ZHA a largement l’expérience dans ce secteur puisqu’il a déjà participé à la réalisation de la gare Napoli-Afragola en Italie, au nouveau métro de Riyad et selon, Architects journal, le cabinet prépare une première gare test mais sans dévoiler sa localisation. Rapidement, Hyperloop Italia aimerait mettre en place un premier tronçon pour relier Milan et son aéroport, Malpensa. Aujourd’hui distant de 43 minutes de voiture environ ; demain, le train à lévitation le placerait à 10 minutes seulement. Le retard français. En France, le même modèle a subi un coup de frein : installé depuis 2017 près de Toulouse, Hyperloop TT devait créer une liaison ultra-rapide entre Montpellier et la ville rose. La société y a construit une piste d’essai d’un kilomètre, des tests étaient prévus en 2020 mais… ils n’auront pas eu lieu. La métropole a repris ses terrains et résilié le bail. Alors, l’Italie doublera-t-elle la France ou va-t-elle subir les mêmes déceptions qui mènent au terminus ? Pour le savoir, ne pas descendre avant l’arrêt complet du train.