le.cricket
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 |  Sujet: Nature et Animaux : Le WWF souhaite une protection accrue de la mystérieuse licorne asiatique Mar 22 Mai - 17:58 | |
| Nature et Animaux : Le WWF souhaite une protection accrue de la mystérieuse licorne asiatique[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le saola est une espèce emblématique de l'écosystème vietnamien.Découverte à la fin du siècle dernier par une équipe
conjointe de l’association et du ministère vietnamien de la Foresterie, la licorne asiatique, également appelée saola et Pseudoryx nghetinhensis de son nom scientifique, doit faire face à de nombreuses menaces.Avec le Groupe de travail Saola,la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et la Société pour la conservation de la vie sauvage, le WWF a souhaité mettre en garde quant aux « dangers que font peser la chasse intensive et la gestion insuffisante des réserves sur cette espèce rare déjà en voie de disparition ». Une espèce d’ongulés « à la fois très proche du bovin, mais ressemblant fortement à l’antilope », détaille l’ONG sur son site Internet. Et de souligner que le saola, symbole d’une biodiversité terrestre confrontée à une crise exceptionnelle, « s’est avéré être le premier mammifère découvert au cours de ces cinquante dernières années ».Peu connue du grand public et même des spécialistes, la licorne
asiatique semble insaisissable, le dernier enregistrement vidéo qui a pu être fait d’elle, via une caméra camouflée, remontant à 1999. De fait, il est actuellement impossible de pouvoir procéder à une évaluation fiable du nombre d’individus. Directeur du programme espèces du WWF Grand Mékong, Nick Cox constate qu’ « il n’y a toujours eu aucune observation scientifique de l’animal à l’état sauvage », mais précise tout de même que le saola (dont les rares spécimens en captivité n’ont hélas pas survécu) a élu domicile « dans une chaîne de montagne très restreinte ». « Si tout va bien, il peut y (en avoir) quelques centaines dans la région. Au contraire, si les
choses vont plutôt mal, la population peut avoisiner une dizaine
d’individus », affirme pour sa part William Robichaud, coordinateur du Groupe de travail Saola cité par le WWF.Si pléthore de points restent donc à éclaircir, il ne fait en revanche aucun doute que son habitat forestier est en constante diminution. Le plus grand péril auquel serait confronté l’espèce serait néanmoins la chasse illégale, monnaie courante en Asie du Sud-Est et « en grande partie destinée au marché très lucratif de la médecine traditionnelle chinoise », rappelle l’association, qui déplore aussi que les licornes asiatiques soient régulièrement attrapées « accidentellement par des pièges métalliques fixés par les chasseurs afin de capturer des
animaux tels que le cerf Sambar, le cerf Muntjac ou les civettes ». En fait, « la plupart des saolas pris dans les pièges le sont par accident, comme c’est le cas des dauphins qui connaissent un fort taux de mortalité en raison de la pêche au thon », résume M. Robichaud. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Renforcer la protection de la forêtPour autant, les autorités concernées, laotiennes et vietnamiennes, ont pris des dispositions, établissant un réseau d’aires qui recouvre l’habitat de l’espèce, tandis qu’ « au sein de la Réserve naturelle du Saola, dans la province Thua Tien Hue (Vietnam), de nouvelles techniques de co-gestion pour la protection de la forêt, soutenues par le WWF, engendrent de bons résultats. Depuis février 2011, la toute nouvelle
équipe de gardes forestiers qui patrouille dans la réserve a retiré plus de douze mille cinq cents pièges et fermé près de deux cents camps illégaux de bûcherons et de chasse », détaille l’ONG. « En augmentant les efforts qui permettent de mieux gérer la
protection de l’habitat du saola et grâce aux retraits ciblés des
pièges, ces aires protégées représenteront bien plus que de simples lignes tracées sur une carte », assure de son côté le docteur Barney Long, spécialiste des espèces asiatiques au WWF États-Unis. Installée dans un écosystème abritant de nombreuses espèces, pour la plupart rares et endémiques, mais très fragilisé, la licorne asiatique n’est cependant pas encore tirée d’affaire. Car si la traque peut perdre de son intensité et le nombre de prises accidentelles diminuer au fil du temps, il faudra pour ce faire un apport financier à même de doter les patrouilles des moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Alors que le rhinocéros de Java s’est officiellement éteint l’an dernier,le saola, une autre espèce emblématique du pays, ne peut être négligé par les pouvoirs publics vietnamiens. L’absence de demande significative pour la licorne asiatique ( « l’un des animaux les plus rares et les plus distinctifs du monde » aux dires de M. Robichaud) dans le cadre du commerce illégal des espèces sauvages peut les aider. La bienveillance, l’indéfectibilité et la rigueur ne doivent pas moins être de mise.Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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