Le plus grand réseau de télescopes solaires au monde est maintenant terminé (vidéo) By Jack35
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le.cricket Admin
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Sujet: Le plus grand réseau de télescopes solaires au monde est maintenant terminé (vidéo) By Jack35 Mer 16 Nov - 22:31
Le plus grand réseau de télescopes solaires au monde est maintenant terminé (vidéo)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un énorme anneau d’antennes radio en Chine aidera les chercheurs à étudier les éruptions dans l’atmosphère extérieure du Soleil. Crédit : Liu Zhongjun/Service de presse chinois/Getty
Le radiotélescope solaire chinois Daocheng fait partie d’une série d’instruments que le pays a construits au cours des trois dernières années pour étudier le Soleil. Au bord du plateau tibétain, des ingénieurs viennent de terminer le montage des dernières pièces de matériel sur le plus grand réseau de télescopes au monde pour étudier le Soleil.
La construction du radiotélescope solaire Daocheng (DSRT), composé de plus de 300 antennes en forme de parabole formant un cercle de plus de 3 kilomètres de circonférence, s’est achevée le 13 novembre. Les opérations d’essai débuteront en juin. L’observatoire de 100 millions de yuans (14 millions de dollars) aidera les chercheurs à étudier les éruptions solaires et leur impact sur les conditions autour de la Terre.
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« Nous entrons dans l’âge d’or de l’astronomie solaire car de nombreux télescopes solaires majeurs sont en ligne », déclare Maria Kazachenko, physicienne solaire à l’Université du Colorado à Boulder.
Il s’agit notamment de la sonde solaire Parker de la NASA, lancée en 2018, et de l’orbiteur solaire de l’Agence spatiale européenne, lancé en 2020, qui collectent tous deux des données en orbite autour de l’étoile. Le Soleil devrait entrer dans une phase très active au cours des prochaines années. Les données radiofréquence recueillies par DSRT viendront compléter celles recueillies par les télescopes travaillant dans d’autres bandes de fréquences. Au cours des deux dernières années, la Chine a lancé au moins quatre satellites d’observation du soleil – dont l’observatoire solaire avancé basé dans l’espace en octobre – qui étudient l’étoile aux fréquences ultraviolettes et aux rayons X.
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« La Chine dispose désormais d’instruments capables d’observer tous les niveaux du Soleil, de sa surface à l’atmosphère la plus externe », explique Hui Tian, physicien solaire à l’Université de Pékin à Pékin.
Les observatoires en Chine fourniront également des données importantes sur les activités solaires qui ne sont pas visibles par les télescopes dans d’autres fuseaux horaires, explique Ding Mingde, physicien solaire à l’Université de Nanjing. La recherche solaire nécessite une collaboration mondiale, ajoute-t-il. Explosions stellaires Les radiotélescopes tels que DSRT sont utiles pour étudier les activités dans la haute atmosphère du Soleil – la couronne – telles que les éruptions solaires et les éjections de masse coronale (CME). Ce sont des éruptions géantes de plasma chaud provenant de la couronne qui se produisent lorsque le champ magnétique torsadé du Soleil « se casse », puis se reconnecte. Lorsque les particules à haute énergie libérées lors d’une CME se précipitent vers la Terre, la « météo spatiale » qui en résulte peut endommager les satellites en orbite et perturber les réseaux électriques sur Terre. En février, un CME relativement faible a détruit 40 satellites de communication Starlink lancés par SpaceX, une société aérospatiale de Californie.
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« Avec un nombre croissant de satellites dans l’espace, il est de plus en plus nécessaire de mieux prévoir la météo spatiale », déclare Ding.
Kazachenko dit que la prévision de la météo spatiale reste un combat. DSRT a un large champ de vision, au moins 36 fois plus grand que le disque du Soleil, ce qui permettra au télescope de suivre le développement des CME et d’observer comment les particules de haute énergie se propagent dans l’espace, explique Jingye Yan, l’ingénieur en chef de DSRT à le Centre national des sciences spatiales, qui fait partie de l’Académie chinoise des sciences, à Pékin.
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« Avec ces informations, nous pourrons peut-être prévoir si et quand les éjections de masse coronale atteindront la Terre », déclare Yan.
Les 313 antennes du DSRT lui permettront d’atteindre une sensibilité élevée pour une meilleure prévision de la météo spatiale. Le grand réseau pourrait potentiellement capturer des signaux plus faibles provenant de particules à haute énergie qui pourraient être manquées par des réseaux observant dans la même gamme de fréquences – de 150 mégahertz à 450 mégahertz – avec moins d’antennes, comme le radiohéliographe de Nançay en France, qui compte 47 antennes, dit Yan. Les données d’observation du DSRT seront mises à la disposition des chercheurs internationaux, explique Yan. Et le Centre national des sciences spatiales de Chine, qui supervise le fonctionnement du DSRT, prévoit d’ouvrir le télescope la nuit pour d’autres types d’observation, comme la recherche sur les pulsars. La Chine construit également un nouveau télescope optique sur le plateau tibétain du Sichuan qui devrait être achevé en 2026. doi : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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