L’Australie aspire à renforcer la protection de sa biodiversité marine ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les eaux territoriales australiennes abritent une biodiversité d'une richesse extraordinaire Le nombre de réserves naturelles devrait plus que doubler.3,1. C’est, en millions de kilomètres carrés, la superficie du réseaude réserves marines que les autorités australiennes projettent de créer. Un beau dessein justifié par l’exceptionnelle richesse de la
biodiversité qui peuple ses eaux territoriales, mais qui aurait d’importantes conséquences sur l’industrie de la pêche commerciale puisqu’il est question de la suppression de quelque 36 000 emplois.
Le secteur recevrait toutefois une compensation financière de l’ordrede 80 millions d’euros et les deux tiers des eaux australiennes (dont la célèbre Grande barrière de corail) seraient protégés, parce qu
’« il est temps que la planète franchisse une nouvelle étape dans la protection des océans», a justifié le ministre de l’Environnement, cité par nos confrères du
Monde.fr. Il est plus particulièrement urgent de sauvegarder un patrimoine naturel menacé à la fois par le
changement climatique, la pollution et l’exploration gazière et pétrolière
offshore, dont on a pu voir les dégâts considérables qu’elle est susceptible de provoquer après l’explosion de la plate-forme
Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique (États-Unis) en avril 2010.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le groupe Shell ménagéSous l’impulsion du gouvernement de Julia Gillard, le nombre d’aires protégées ferait plus que doubler, passant de 27 à 60, ce qui permettrait de préserver des espèces actuellement en grande difficulté comme la baleine bleue (le plus grand mammifère de la planète), la tortue verte, le dugong ou encore le requin-taureau.
« Les activités des entreprises pétrolières et gazières seront limitées, mais des zones entières au large de l’État d’Australie occidentale, où les groupes pétroliers Shell () et Woodside Petroleum viennent de se voir octroyer des permis d’exploration, resteront ouvertes à ces activités », soulignent néanmoins nos confrères du
Monde.fr. Sans doute le groupe anglo-néerlandais, qui pour rappel vient de se voir retirer son permis d’exploration des vastes réserves d’or noir au large des côtes guyanaises, ne pouvait-il pas tout perdre…
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Hier à 21:56 par 
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