ça s'est passé un.....25 Mai !Événements25 mai 1085 : Alfonso VI de Castille enlève TolèdeLe 25 mai 1085, le roi de Castille
Alfonso VI enlève Tolède aux musulmans. C'est une étape décisive dans la
« Reconquista » (
Reconquête en espagnol) par laquelle les rois chrétiens des contreforts pyrénéens ont entrepris trois siècles plus tôt de chasser les musulmans de la
péninsule ibérique.Mais ce premier grand succès inaugure un conflit avec les
« mozarabes ». Ces chrétiens de culture arabe sont en effet peu disposés à supporter les manières de leurs nouveaux maîtres.
25 mai 1720 : Le retour de la peste à MarseilleLe 25 mai 1720, un navire, le
Grand-Saint-Antoine, entre dans le port de
Marseille. Il ramène de Syrie un passager clandestin,
le bacille de la peste. En quelques mois, la ville de Marseille va perdre la moitié de ses 100.000 habitants. Parmi les secouristes s'illustrent l'évêque Henri-François-Xavier de Belsunce de Castelmoron et le chevalier Nicolas Roze...
suite de l'article25 mai 1787 : Convention à PhiladelphieLe 25 mai 1787, peu après la fin de la guerre d'Indépendance qui a chassé les Anglais de leurs treize colonies d'Amérique, une
Convention s'ouvre à
Philadelphie. Les représentants des treize nouveaux États se réunissent pour se donner une
Constitution fédérale. Malgré leur désir d'autonomie, les États comprennent la nécessité de resserrer leurs liens mais il leur faudra quatre ans pour aboutir.
25 mai 1810 : Révolution de Mai en ArgentineLe 25 mai 1810, les bourgeois de Buenos Aires chassent le vice-roi d'Espagne Baltasar Hidalgo de Cisneros, qui a le tort de représenter Joseph Bonaparte, le roi imposé par Napoléon 1er. Ils lui substituent une
« junte » destinée à gouverner la colonie... C'est la
« Revolución de Mayo ». La même année, dans toute l'Amérique hispanique, se multiplient les
révoltes contre la métropole.suite de l'article25 mai 1846 : Évasion de Louis-NapoléonLe 25 mai 1846, le prince
Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, s'évade du fort de Ham, déguisé en ouvrier avec une solive sur l'épaule, après six ans de captivité pour cause de complot contre l'État. Deux ans plus tard, le révolutionnaire sera le premier président de la République française et cinq ans plus tard, il restaurera à son profit le titre d'empereur et règnera sous le nom de
Napoléon III !
25 mai 1857 : L'akkadien enfin déchiffréDébut 1857, la
Royal Asiatic Society de Londres remet sous scellés aux Britanniques E. Hincks, W.H.F. Talbot, H.C. Rawlinson et au Français J. Oppert la copie d
'une inscription en caractères cunéiformes du roi assyrien Tiglath-phalazar Ier, qui venait d'être découverte, afin qu'ils en réalisent une traduction chacun de leur côté. Le 25 mai 1857, une commission examine leurs travaux et déclare les traductions suffisamment concordantes pour que
l'akkadien, langue de communication de la Mésopotamie du IVe au 1er millénaire avant JC, soit considéré comme enfin déchiffré.
25 mai 1864 : Loi Ollivier sur le droit de grèveLa loi du 25 mai 1864, dont le député républicain
Émile Ollivier est le rapporteur, instaure le droit de grève et supprime le délit de coalition tout en maintenant la grève dans d'étroites limites. Il s'agit de ne pas empêcher le travail des non-grévistes et ne pas commettre d’acte de violences...
Suite de l'article25 mai 1911 : Révolution au MexiqueLe 25 mai 1911, au Mexique, le dictateur Porfirio Diaz est renversé. C'est le début d'une longue et douloureuse
Révolution.25 mai 1913 : Manifestation contre la loi des trois ansAu Pré-Saint-Gervais, près de Paris,
Jean Jaurès et la SFIO réunissent 150.000 personnes pour protester contre la loi qui doit porter de deux à trois ans le service militaire obligatoire... Dans les casernes de l'Est, des soldats menacent de se mutiner à la perspective de rester un an supplémentaire en service.
La loi sera en définitive votée malgré l'hostilité de la majorité de l'opinion publique le 19 juillet 1913, sous l'égide du président Raymond Poincaré et du président du Conseil Louis Barthou.
25 mai 2020 : George Floyd meurt des suites de violences policièresLe 25 mai 2020, à
Minneapolis (Minnesota, États-Unis), un homme noir de 46 ans meurt des suites d’une violente interpellation par les forces de l’ordre américaines...
Suite de l'articleC'est sa fête : Madeleine-SophieNée dans une famille de vignerons de Joigny (Yonne) en 1779,
Madeleine-Sophie Barat fonde la société du Sacré-Coeur pour l'éducation des jeunes filles de bonne famille. L'institution connaîtra un très rapide essor et contribuera à la reconquête religieuse dans la France post-révolutionnaire.
NaissanceLouis Franchet d'Esperey25 mai 1856 à Mostaganem (Algérie) - 8 juillet 1942 à Amancet, Tarn
Louis Franchet d'Esperey figure parmi les huit chefs militaires de la Grande Guerre hissés à la dignité de Maréchal de France. Après avoir servi
en Algérie, au Tonkin, en Chine et au Maroc, il est à la déclaration de guerre commandant du Ier corps d'armée de Lille.
Joffre le nomme le 3 septembre 1914 à la tête de la Ve armée en remplacement de Lanrezac,
« coupable » d'avoir reculé pour éviter à son armée d'être encerclée et capturée. Il participe à ce titre à la
contre-offensive de la Marne.Le plus important vient en juin 1918 quand il prend le commandement de l'armée d'Orient,
« oubliée » à Salonique depuis l'échec de
l'offensive des Dardanelles de 1915 ! Il remet cette armée de Salonique (650 000 hommes dont 210 000 Français) en ordre de bataille et, le 15 septembre 1918, il prend l'offensive contre les Bulgares, alliés des Puissances Centrales. La Bulgarie, première des puissances centrales à se retirer de la Grande Guerre, signe
l'armistice le 29 septembre 1918.
Pour l'armée de Salonique, bientôt sur le Danube, la route de Berlin est ouverte ! Mais
Franchet d'Esperey se verra interdire par le président du Conseil
Clemenceau de poursuivre son avantage, les Anglo-Saxons ne voulant pas d'une victoire trop nette de la France et
Clemenceau lui-même ne souhaitant pas ajouter à la gloire d'un général catholique et vaguement monarchiste.
Voir : Les Alliés débarquent aux DardanellesTito25 mai 1892 à Kumrovec (Croatie, Autriche-Hongrie) - 4 mai 1980 à Ljubljana (Slovénie, Yougoslavie)
Sous le surnom de
Tito,
Josip Broz milite dans le parti communiste clandestin en Croatie, à partir de 1923. Secrétaire général du parti communiste yougoslave en 1937, il participe à la guerre contre l'occupant nazi après que Hitler ait envahi l'URSS (22 juin 1941). Cela lui vaut d'être proclamé Maréchal ! À la Libération, il renverse la monarchie et établit un régime communiste, sans que les Soviétiques aient eu à occuper le pays comme en Europe centrale.
Le 29 juin 1948, au terme d'une longue période de tension, le chef charismatique de la République populaire fédérale de
Yougoslavie, est exclu du
Kominform, le mouvement communiste international, à l'instigation de Staline, qui voit en lui un rival encombrant. La
Yougoslavie va dès lors faire bande à part et
Tito s'ériger en promoteur du
mouvement des non-alignés (ni l'Est pro-soviétique, ni l'Ouest pro-américain).
Voir : Tumultueuse SerbieDécèsGrégoire VII (Hildebrand)vers 1020 à Soana (Toscane, Italie) - 25 mai 1085 à Salerne (Italie)
Hildebrand est proclamé pape par la foule romaine et prend le nom de
Grégoire VII. Cet ancien moine de
Cluny s'est acquis une excellente réputation en servant les papes précédents. À l’aube du IIe millénaire, il réforme profondément l'Église catholique pour la rendre plus morale et surtout plus indépendante des seigneurs et des souverains. Ses mesures restent connues sous le nom de
réforme grégorienne. Il condamne la
simonie, c'est-à-dire le trafic contre argent des biens d'Église, ainsi que le mariage et le concubinage des prêtres car les prêtres en ménage sont tentés de constituer une rente au profit de leurs descendants, privant l'Église des moyens matériels indispensables à sa mission. Il réserve au collège des cardinaux l’élection des papes et proscrit les investitures laïques, c'est-à-dire le droit qu'avaient les souverains de nommer les évêques et les abbés. Pour réussir dans son entreprise, le pape, évêque de Rome, veut imposer sa prééminence sur les autres évêques. Il entre en concurrence avec le patriarche de Constantinople. C'est ainsi que s'élargit le fossé entre l'Église de Rome, qui prétend au qualificatif de catholique, c'est-à-dire universelle, et l'Église de Constantinople, qui se qualifie d'
orthodoxe (en grec :
conforme à la vraie Foi).
Le pape entre aussi en conflit avec l'empereur d'Allemagne Henri IV à propos des investitures laïques. Cette
«Querelle des Investitures» débouche sur une humiliation feinte de l'empereur à
Canossa. En définitive, le pape réformateur est chassé de Rome et meurt abandonné de tous à Salerne. La question des investitures sera en définitive tranchée bien plus tard par le
concordat de Worms.Charles Delescluze2 octobre 1809 à Dreux (28) - 25 mai 1871 à Paris (75)
Alors que la
Commune de Paris est à l'agonie, un homme se dirige vers la barricade de la place du Château-d'Eau et gravit les pavés, s'exposant aux balles de la troupe. Ainsi meurt, désespéré et héroïque,
Charles Delescluze, à 62 ans. Il a choisi sa mort comme il a choisi sa vie. Car pendant quarante ans, il fut de tous les combats pour l'instauration de la République, de la démocratie, et se montra l'inlassable pourfendeur des injustices sociales...
Lire la suite : Le martyr de la CommuneRosa Bonheur16 mars 1822 à Bordeaux - 25 mai 1899 à Thomery
Rosa Bonheur est sélectionnée dès 19 ans, ainsi que son père, par le jury du Salon de Paris, en 1841. Née dans une famille d'artistes,
« elle les dépasse tous par son talent à saisir l’intensité de la présence du bœuf, mouton ou cerf… personnages principaux de ses tableaux », observe
Philippe Luez, directeur du
musée national de Port-Royal des Champs (Yvelines).
Elle accède à la célébrité en 1849 avec
Labourage nivernais. Sous le Second Empire, l'impératrice
Eugénie lui rend visite dans son atelier de
Thomery, au coeur de la forêt de Fontainebleau, et fait d'elle la première femme artiste à recevoir la
Légion d’Honneur. Ses oeuvres vont s'arracher de son vivant même sur le marché de l'art et demeurent très cotées dans les pays anglo-saxons...
Voir : Les animaux au bout du pinceauSource : https://www.herodote.net