L’abus de hamburgers est dangereux pour l’environnement !La production de hamburgers entraîne l'émission de gaz à effet de serre en quantités phénoménales. Attention à ne pas sous-estimer le coût carbone d’un hamburger…Quarante-neuf milliards. C’est le nombre de hamburgers consommés chaque année aux États-Unis.
Un chiffre
hallucinant qui explique sans doute pour partie la proportion de
personnes obèses outre-Atlantique et qu’il ne faudrait surtout pas sous-estimer du point de vue écologique.Car qui dit hamburger dit viande et dit élevage. Or, l’élevage génère des quantités astronomiques de
gaz à effet de serre, contribuant ainsi activement au
réchauffement climatique.
Vu l’accroissement démographique et la hausse de la demande mondiale, tout indique que la tendance ne s’inversera pas dans les années à venir, au contraire.
Ne pas non plus déconsidérer les efforts des fast-food en matière de développement durable…Si l’on en croit les calculs réalisés par le
Center for investigative reporting (CIR), une association de journalistes d’investigations américains,
« un sandwich contenant un steak d’environ cent-dix grammes, le fameux «quarter pounder» américain, émet par ailleurs presque trois kilos de dioxyde de carbone (CO2) en moyenne », relatent nos confrères de
20 Minutes. Multiplié par quarante-neuf milliards, ce chiffre représente l’équivalent de la production annuelle de… trente-quatre centrales à charbon. Rien qu’aux États-Unis ! Les hamburgers étant la raison d’être et le gagne-pain de
McDonald’s et de ses concurrents, il convient de ne pas leur jeter la pierre. Au contraire, le
leader mondial de la restauration rapide a consenti de réels efforts ces dernières années en termes de
développement durable, en particulier concernant la provenance des denrées, de plus en plus issues de l’
agriculture biologique, l’approvisionnement énergétique et la réduction de la consommation d’eau.
La solution réside peut-être dans la viande synthétique, toutefois nettement moins goûteuse que son aînée
« traditionnelle » à ce stade de la science. Reste qu’à terme, une fois les derniers obstacles levés, il faudra peut-être franchir ce cap. Sous peine d’entraîner une explosion des rejets de
gaz à effet de serre et
notamment de méthane (CH4) dont la planète n’a nul besoin…
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