En Bref : La facture énergétique devrait grimper en flèche d’ici 5 ans ( + 30% ! )L'Anreh, le prix auquel EDF doit vendre son électricité d'origine nucléaire à ses concurrents, doit être renégocié cette année !L’électricité bon marché a vécu. Si l’on en croit les
prévisions de la vénérable Commission de régulation de l’énergie (CRE),
la facture d’électricité bondira en effet de 30 % à l’horizon 2017…La fermeture programmée de la centrale
nucléaire de
Fessenheim (
Haut-Rhin), doyenne du parc atomique français
régulièrement pointée du doigt par les écologistes et les associations
de
protection de l’environnement,
n’explique bien sûr pas cette augmentation, qui est une mauvaise
nouvelle de plus dans un contexte d’érosion constante du pouvoir d’achat
de nos concitoyens. Parce que toute médaille a son revers, celle-ci
serait en fait pour une large part la résultante de la hausse des
contributions pour favoriser le développement des
énergies renouvelables.
Pour rappel, ces dernières sont censées représenter 23 % de la
production nationale d’électricité à l’horizon 2020. Un objectif
déterminé par l’ex-majorité dans le cadre du Grenelle de l’environnement
et qui sera très difficile, sinon impossible à atteindre.
Ce qui ne
veut pas dire que l’
énergie durable,
au demeurant objet de nombreuses innovations, qui jouit d’une
importante marge de progression et dont le coût global est amené à
baisser au fil des années, doit rester sur le carreau.
L’électricité bon marché a
vécu. Si l’on en croit les prévisions de la vénérable Commission de
régulation de l’énergie (CRE), la facture d’électricité bondira en effet
de 30 % à l’horizon 2017...La fermeture programmée de la centrale nucléaire de
Fessenheim doyenne du parc atomique français régulièrement pointée du
doigt par les écologistes et les associations de protection de
l’environnement n’explique bien sûr pas cette augmentation, qui est une
mauvaise nouvelle de plus dans un contexte d’érosion constante du
pouvoir d’achat de nos concitoyens.
Parce que toute médaille a son revers, celle-ci serait en fait pour
une large part la résultante de la hausse des contributions pour
favoriser le développement des énergies renouvelables
Pour rappel, ces dernières sont censées représenter
23 % de la production nationale d’électricité à
l’horizon 2020. Un objectif déterminé par l’ex-majorité dans le cadre du
Grenelle de l’environnement et qui sera très difficile, sinon impossible à atteindre. Ce qui ne
veut pas dire que l’énergie durable, au demeurant objet de nombreuses
innovations, qui jouit d’une importante marge de progression et dont le
coût global est amené à baisser au fil des années, doit rester sur le
carreau.
Les petits professionnels et les ménages seront les plus touchés« Dans un rapport publié avant-hier, la
CRE souligne que l’augmentation de la Contribution au service public de l’électricité (
CSPE)
comptera pour plus d’un tiers de l’augmentation dans les quatre
prochaines années », détaillent nos confrères du Monde.fr. Les « tarifs
bleus », applicables aux petits professionnels et aux ménages, devraient
être les plus touchés par cette hausse des prix (+30,1%).
Fatalement, les entreprises et les industriels en pâtiraient moins,
« avec des projections de 23,7 % pour les clients au "tarif jaune" et de
16 % pour les clients au "tarif vert" », détaille le site Internet du
quotidien.
Des augmentations cependant vertigineuses au regard de la tendance
observée ces dernières années, avec une hausse annuelle comprise
entre...
1 et 3 %.
« Nos projections sont fondées sur la continuité,
décrivant ce qui se passera sans modification de la législation »,
décrypte le régulateur, cité par Les Échos et qui a parié sur une
inflation annuelle de
2 %.Outre la hausse de la
CSPE, la Commission attribue à la hausse du
prix du marché de l’électricité, évaluée à
3 % par an, à celle de
l’Arenh (NDLR : le tarif auquel
EDF doit vendre son
électricité d’origine nucléaire à ses concurrents, qui doit être
renégocié cette année), estimée à
2 %, ainsi qu’aux investissements
nécessaires pour entretenir et renforcer les réseaux, lesquels
atteignent trois milliards d’euros par an, la responsabilité de
l’alourdissement de la facture énergétique.
source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]