La Réunion : plaidoyer pour "l'arrêt du massacre des requins"L'association écologiste nationale Longitude 181 a exigé mercredi "l'arrêt du massacre des requins financé par l’État".[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un panneau signalant la présence de requins, à La Réunion le 27 octobre 2013.
"GABEGIE". Longitude 181 condamne par la même occasion le projet Cap requin, visant à étudier l'efficacité d'une technique de pêche dans la baie de Saint-Paul (ouest de l’île de La Réunion).
"Financée à grands frais par l’État – 160.000 euros dans un premier temps, 250.000 euros par la suite – pour capturer les requins-bouledogues (…) Cap requin tourne à la gabegie scandaleuse", écrit l'association dans un communiqué, observant qu’un seul requin bouledogue a été pêché en cinq semaines.
Quatre drumlines (lignes verticales fixes comportant un seul hameçon) ont été posées à la mi-janvier dans la baie de Saint-Paul à environ 200 mètres du rivage par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM).
Équipé de station d’écoute et de caméras sous-marines, ce dispositif vise à évaluer la fréquentation de la zone par les requins et son degré de dissuasion sur la population de squales évoluant près de la côte.
L'association reproche au programme Cap requins d'utiliser des "appâts qui attirent les requins-tigres vers la côte"Longitude 181 relève qu’un seul requin bouledogue a été pêché et qu’en revanche plusieurs requins-tigres et requins-marteaux ainsi que des raies ont "fait les frais de ce programme d’élimination"."PAS INFESTÉE". Cap requin avait indiqué de son côté fin février que la plupart des prises avaient été relâchées vivantes, notant un taux global de survie de 93%. Pour l’association écologiste, ces captures
"démontrent que les eaux réunionnaises ne sont pas infestées de requins-bouledogue comme le clament ceux qui veulent les éliminer".La plupart des attaques de requins à la Réunion – 5 mortelles depuis 2011 - ont été attribuées au requin-bouledogue. L'association reproche enfin au programme Cap requin d'utiliser des "appâts qui attirent les requins-tigres vers la côte". "Ce qui est un comble pour un programme dit de sécurisation par 'effarouchement de requin'", souligne le fondateur de l’association
François Sarano, ex-plongeur de l’équipe du
commandant Cousteau, et son président
Patrice Bureau.Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]le.cricket vous salue bien !