LES EXPRESSIONS FRANCAISES :
Pas folle la guêpe Signification : Sert à désigner une personne fine et rusée
Origine : Expression française qui se baserait sur la métaphore de la
guêpe pour décrire une personne rusée. Par contre la question qui se poserait
concernerait le choix de l’insecte ; à savoir pourquoi la
guêpe spécialement. En effet, les guêpes ont toujours eu une réputation de rusées et au XIX
ème siècle, cette expression existait sous la forme
pas bête la guêpe en raison du chapardage organisé de la bête. Le passage de
« pas bête la guêpe » à
« pas folle la guêpe » au XX
ème siècle est principalement dû au film « circonstances atténuantes » de
1939 avec Arletty qui a fait connaitre et populariser l’expression
Exemple d’utilisation : Tout était
bien…quant à mon personnage de Marie-qu’à d’ça, tout Paris répétait ma
réplique :
« Pas folle, la guêpe » (Arletty)
Expression française synonyme : une fine mouchePousser des cris d’orfraieSignification : Hurler, pousser des cris stridents
Origine : Expression française née d’une confusion de deux oiseaux. En effet,
l’orfraie se définit
selon le dictionnaire
de l’époque comme étant une sorte de rapace qui se nourrirait de
poissons d’eau douce et dont l’aspect n’a rien d’effrayant ; alors que
l’effraie serait une sorte de chouette nocturne dont le
cri strident effrayait les passants. De plus et dans un contexte religieux, selon la Bible
, l’Orfraie serait
décrit comme un oiseau maudit immangeable ce qui va tendre à renforcer
le caractère terrible de l’animal dans l’imaginaire des populations.
Selon d’autres interprétations, et selon quelques linguistes, cette
expression française aurait une origine latine où
l’orfraie serait le « casseur d’os » qui est ordinairement silencieux. Puis par
assimilation et dans le langage populaire tous les grands rapaces
deviennent des orfraies dont les plus bruyants ont marqué la mémoire des
peuples.
Exemple d’utilisation : Je sais qu’en soutenant cette opinion, j’ai fait
pousser à plus d’un de mes collègues
des cris d’orfraie, mais à mon sens, la gouvernement avait le devoir de laisser parler le colonel. (M. Proust : A la recherche du temps perdu)
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