Les Chroniques du Jour : ça s'est passé un....28 septembreÉvénements28 septembre 1864 : Fondation de la 1ère InternationaleLe 28 septembre 1864, des ouvriers venus de toute l'Europe fondent à Londres la Première Internationale socialiste sous le nom d'
Association internationale des travailleurs (AIT). Ses principaux inspirateurs ont nom Bakounine et Karl Marx...
suite de l'article28 septembre 1905 : Einstein découvre la relativitéLe 28 septembre 1905, la revue allemande Annalen der Physik publie un article sur une mystérieuse théorie de la relativité, ultérieurement qualifiée de
«théorie de la relativité restreinte».L'auteur est un scientifique de 25 ans qui signe
Albert Einstein et n'a même pas encore son doctorat ! Il va en quelques années chambouler la physique classique héritée d'Isaac Newton et ouvrir un champ immense à la science...
suite de l'article28 septembre 1939 : Partage de la PologneLe 28 septembre 1939, au lendemain de la conquête de Varsovie par les troupes allemandes, Hitler et Staline signent un traité pour le partage de la Pologne. Ce n'est jamais que la quatrième fois en deux siècles que ce pays fait l'objet d'un partage entre ses dangereux voisins.
28 septembre 1956 : Les Kilowatts de Marcoule
Le 28 septembre 1956, la France devient le premier pays d'Europe occidentale à produire de l'énergie atomique. La première étape de cet événement historique a eu lieu le 7 janvier de la même année lorsque
G1, la pile atomique construite à Marcoule dans le Gard, a entamé une réaction nucléaire. À cette occasion, le réacteur est monté en puissance jusqu'à être apte à faire tourner un générateur EDF.
Commence pour la France une ère nouvelle basée sur l'énergie atomique, susceptible de garantir son indépendance énergétique. En 1974, dans l'année qui suit le
premier choc pétrolier, elle relance son effort avec le
Plan Messmer qui prévoit 58 réacteurs atomiques supplémentaires.
28 septembre 1958 : Référendum sur la Constitution de la Ve RépubliqueLe 28 septembre 1958, à l'invitation du général
Charles de Gaulle, les Français votent par référendum pour une
nouvelle Constitution. Rédigée sous l'égide de
Michel Debré, elle marque la naissance de la Cinquième République...
suite de l'article
28 septembre 1968 : Caetano remplace Salazar à la tête du PortugalLe 28 septembre 1968, Marcello Caetano remplace Antonio Salazar (79 ans) à la tête de l'
« Estado Novo » (Nouvel État). Au pouvoir depuis 1932, le vieux chef avait été frappé d'hémorragie cérébrale quelques jours plus tôt. Son successeur sera lui-même renversé en 1974 par la
« Révolution des oeillets ».C'est sa fête :VenceslasCouronné duc de
Bohême à l'âge de 14 ans, en 921, le prince
Venceslas est assassiné huit ans plus tard par son propre frère, qui convoite le trône. Il meurt en priant Dieu de pardonner à l'assassin. Sa ferveur chrétienne lui vaut d'être bientôt canonisé et de devenir le saint patron de la Bohême (aujourd'hui, la République tchèque).
NaissanceGeorges Clemenceau28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée, France) - 24 novembre 1929 à Paris
Georges Clemenceau, médecin vendéen, entre en politique au début de la IIIe République. Orateur de talent, il prend la tête de la gauche que l'on dit
«intransigeante» ou
«radicale» mais s’en tient longtemps à un rôle d'opposant qui lui vaut le surnom de
«tombeur de ministères».
Il fonde en 1901 le premier parti politique français, le
«parti républicain radical» et entre pour la première fois au gouvernement en 1906 (à 65 ans !). Il mène à son terme la
séparation des Églises et de l'État avant de revenir dans l’opposition où il s'affirme comme un partisan déterminé de la revanche sur l’Allemagne, vainqueur de la France en 1870-1871.
Quand éclate la Grande Guerre, en 1914,
Clemenceau multiplie les attaques verbales contre le gouvernement et l'état-major. Du fait de sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à la victoire totale, il est appelé
à la tête du gouvernement en 1917. Il y gagne les surnoms de
«Tigre» et
«Père de la Victoire». Avec affection, les poilus des tranchées l'appellent plus simplement
«Le Vieux».
Par haine de l'Allemagne,
Clemenceau introduit dans le
traité de paix de Versailles des termes humiliants qui serviront plus tard les desseins d'Adolf Hitler. Pas plus que les autres chefs alliés, il ne peut empêcher l'éclatement de l'Autriche-Hongrie en une myriade de petits États vindicatifs et indéfendables qui se révéleront des proies idéales pour le IIIe
Reich hitlérien.
Voir : On l'appelait «le Tigre»DécèsPompée106 av. J.-C. - 28 septembre 48 av. J.-C. à Péluse (Égypte)
Cnaeus Pompeius Magnus, dit
Pompée le Grand, forme en 60 avant JC un
triumvirat avec
César et
Crassus.À la mort de ce dernier, il tente maladroitement de prendre le pouvoir à Rome où menace la guerre civile. Il lui manque, hélas, les légions qu'il a imprudemment licenciées avant d'entrer à Rome. C'est pourtant le même homme qui disait avec suffisance :
«Je n'ai qu'à frapper la terre du pied et il en sortira des légions».Le sénateur Caton d'Utique, arrière-petit-fils de
Caton l'Ancien, convainc ses collègues du Sénat de lui confier les pleins pouvoirs avec cette formule que rapporte Plutarque :
«A ceux qui ont fait les grands maux de trouver les grands remèdes» (en bref, «Aux grands maux, les grands remèdes»).Pompée n'en est pas moins chassé de Rome et vaincu par son rival
César à
Pharsale, en Thessalie, en 48 avant JC. Il s'enfuit jusqu'à Alexandrie. Mais dans la capitale de l'Égypte, le jeune roi Ptolémée XII Philopator (13 ans) se laisse convaincre d'éliminer
Pompée pour gagner les faveurs du nouvel homme fort de Rome. Son général, Achillas, se charge de l'affaire. Il monte à bord de la galère de
Pompée avec deux anciens officiers romains et convainc le général vaincu de l'accompagner dans son embarcation. Là, il est
froidement assassiné d'un coup d'épée dans le dos, sous les yeux de sa femme et de son fils.
César, lorsqu'il débarque à son tour à Alexandrie quatre jours plus tard, se voit remettre avec horreur la tête de Pompée et son anneau. Faisant peu de cas de la bassesse de Ptolémée, il se montre surtout sensible au charme ravageur de sa grande sœur, une certaine
Cléopâtre. Pierre Corneille a écrit une tragédie sur
La mort de Pompée.
Voir : Rome livrée à un triumviratLouis Faidherbe3 juin 1818 à Lille - 28 septembre 1889 à ParisPolytechnicien et officier du génie,
Louis Faidherbe devient gouverneur du Sénégal sous le Second Empire.
Il soumet l'arrière-pays en luttant en particulier contre El-Hadj Omar et, avec des moyens dérisoires, jette les bases de la future Afrique Occidentale Française (AOF). Il va rester dans l'Histoire coloniale comme le premier des grands
«bâtisseurs d'empire»...
Voir : Faidherbe repousse El-Hadj Omar et pacifie le SénégalLouis Pasteur27 décembre 1822 à Dole, Jura - 28 septembre 1895 à Marnes-la-CoquetteNé à Dole (Jura), dans la famille d'un négociant aisé en tannerie,
Louis Pasteur est sans doute le savant le plus populaire qu'ait connu l'humanité à ce jour. Étudiant les fermentations, il découvre qu'elles naissent dans des microorganismes. C'en est fini de la croyance en la génération spontanée ! Il invente en conséquence une technique de chauffage qui protège la bière et le lait contre les ferments ; c'est la
«pasteurisation».
Il révèle l'existence des
«microbes» en enquêtant sur la maladie des vers à soie dans la vallée du Rhône. Le corps médical et le public comprennent ainsi qu'il est possible, grâce à l'hygiène, de se protéger contre les maladies transmises par les microbes. Il s'ensuit une amélioration notable de l'espérance de vie partout dans le monde.
Ses succès valent à Pasteur fortune et considération. Mais le meilleur reste à venir. Le 6 juillet 1885, le savant reçoit dans son cabinet un petit berger alsacien, Joseph Meister, qui a été mordu par un chien enragé et exige des soins immédiats. Il prend le risque de lui inoculer un nouveau vaccin de son invention. Et à son grand soulagement, l'enfant sort guéri de l'épreuve.
Au sommet de la gloire,
Pasteur en profite pour lancer une souscription en vue de fonder à Paris l'Institut qui portera son nom. C’est le premier institut de recherche scientifique au monde. Le savant le dirigera jusqu'à sa mort, en 1895, et y repose depuis lors.
Voir : Inauguration de l'Institut PasteurGamal Abd el-Nasser15 janvier 1918 à Beni Mor (Assiout, Égypte) - 28 septembre 1970 à Le Caire (Égypte)Héros de la guerre de 1948 contre Israël, le colonel
Gamal Abd el-Nasser renverse en 1952
le roi Farouk 1er et proclame la République. En 1956, il demande aux Américains de l'aider à financer un barrage sur le Nil. Mais Washington, qui le suspecte de sympathies pro-soviétiques, refuse son concours. Du coup,
Nasser décide de se procurer l'argent en nationalisant le canal de Suez. Il annonce sa décision à la radio... en l'accompagnant d'un mémorable éclat de rire. Son audace soulève l'enthousiasme des foules arabes.
Jusqu’à sa mort et malgré une série d’échecs retentissants, le
«raïs» (président ou chef, d'après un mot arabe qui désignait autrefois un dignitaire ottoman) va incarner de la sorte la renaissance du nationalisme arabe.
Voir : Un héros pour l'ÉgypteSource : http://www.herodote.net