Nature, Climat et énergie : Le climat à la base de la vie

Nature, Climat et énergie : Le climat à la base de la vie

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La Terre est la seule planète connue où la vie existe. Située ni trop
près ni trop loin du Soleil, ses climats sont plus ou moins favorables
au développement des êtres vivants. L'atmosphère est la couche d'air qui
entoure la Terre. Son existence conditionne la vie sur Terre : elle
contient l'oxygène que nous respirons, nous protège des météorites,
filtre les rayons ultraviolets du Soleil très nocifs pour les êtres
vivants, absorbe la chaleur et stabilise la température à une moyenne de
15°C. Cette machine au fonctionnement complexe est d'un équilibre
fragile.


La glace, grand témoin du climat

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L'une des sources majeures d'informations sur les climats du passé
réside dans les calottes glaciaires qui recouvrent, sur plusieurs
kilomètres de hauteur, les terres du Groenland et de l'Antarctique.
Elles sont formées de la neige qui, chaque année, tombe, ne fond pas (la
température y est toujours inférieure à O°C) et finit par se
transformer en glace sous le poids des chutes successives. L'air qui
entoure les flocons se retrouve alors emprisonné sous forme de petites
bulles. Pour explorer ces archives du climat que sont les calottes
glaciaires, les scientifiques forent la glace et en retirent une colonne
de glace appelée « carotte glaciaire». Plus on se rapproche du socle
rocheux plus la glace est ancienne. Les travaux des scientifiques
permettent aujourd'hui de reconstituer l'histoire du climat en remontant
jusqu'à 700 000 ans.


Les indicateurs du changement climatique

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Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs indicateurs
indépendants montrent sans ambiguïté un réchauffement climatique global :

- L'augmentation de la température de la surface de la Terre est de 0,8°C depuis 1870.
- La température des océans montre une augmentation moyenne globale depuis quelques décennies.
- La réduction de la surface des glaces océaniques arctiques jusqu'à 5,5 millions de km2 en 2010.
- Le recul des glaciers continentaux observé de façon quasi généralisée depuis 3 à 4 décennies.
- Les calottes polaires de l'Antarctique et du Groenland ont un bilan total de masse négatif depuis une dizaine d'années.
- Le niveau moyen des océans s'est élevé de 3,4 mm/an depuis 1992.
-
Les indicateurs biologiques, tels que les déplacements de populations
animales terrestres ou marines et l'évolution des dates d'activités
agricoles saisonnières, montrent aussi la survenue d'un réchauffement
climatique.



L'effet de serre : un phénomène naturel amplifié par l'homme

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Certains gaz dans l'atmosphère empêchent les fuites de chaleur vers
l'espace. Ils sont appelés « gaz à effet de serre » (GES).

Ce sont, par
ordre d'importance : la vapeur d'eau, le gaz carbonique, le méthane et
d'autres gaz (le protoxyde d'azote, l'ozone et les gaz fluorés).

Tous
ces gaz n'arrêtent pas la chaleur de la même façon et n'ont pas la même
durée de vie dans l'atmosphère. Les activités humaines induisent des
émissions de certains de ces gaz et accentuent ainsi l'effet de serre
naturel. On parle alors d'effet de serre additionnel. De ce fait, on
observe depuis 30 ans une accélération du réchauffement global de la
planète qui est responsable du changement climatique récent.


Le grand écart...

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Nous n'émettons pas tous la même quantité de gaz à effet de serre (GES).

Il y a même d'énormes
différences à l'échelle mondiale. Ainsi, un citoyen des Etats-Unis émet
aujourd'hui plus de 20 tonnes de CO2 (soit l'équivalent de 130 000 km
en voiture), un Européen 9 t (soit 60 000 km), un Chinois 4 t (soit 25
000 km), et un Indien 1 t (soit 7 000 km).

L'objectif de division des
émissions mondiales par 2 (soit par 4 dans les pays riches) signifie un
ratio par personne d'1,8 t de CO2 en 2050, soit l'équivalent de 10 000
km en voiture.


Une priorité : réduire nos consommations d'énergie

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Certains gaz dans l'atmosphère empêchent les fuites de chaleur vers
l'espace. Ils sont appelés « gaz à effet de serre » (GES). Ce sont, par
ordre d'importance : la vapeur d'eau, le gaz carbonique, le méthane et
d'autres gaz (le protoxyde d'azote, l'ozone et les gaz fluorés). Tous
ces gaz n'arrêtent pas la chaleur de la même façon et n'ont pas la même
durée de vie dans l'atmosphère. Les activités humaines induisent des
émissions de certains de ces gaz et accentuent ainsi l'effet de serre
naturel. On parle alors d'effet de serre additionnel. De ce fait, on
observe depuis 30 ans une accélération du réchauffement global de la
planète qui est responsable du changement climatique récent.


Quels liens entre climat et déforestation ?

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La déforestation engendre l'émission d'environ 2 milliards de tonnes de
CO2 dans l'atmosphère chaque année en raison de la destruction des
arbres. Elle provoque aussi le relargage dans l'atmosphère du CO2
contenu dans les sols. Au total, selon le GIEC (Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat), ce sont près de 8
milliards de tonnes de CO2 qui sont émises dans l'atmosphère, soit 2
fois les émissions de CO2 des 25 pays de l'UE en 2000.


Les activités émettrices de GES en France : quelle évolution ?

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En France, les activités les plus émettrices de gaz à effet de serre
(GES) sont par ordre décroissant : les transports (26 %), l'agriculture
& sylviculture (21 %), l'industrie manufacturière (20 %), le
bâtiment (19 %), la transformation de l'énergie (13 %) et le traitement
des déchets (2 %). Toutes ces activités n'ont pas évolué de la même
façon dans leurs émissions GES. Ainsi, depuis 1990, l'industrie
manufacturière a baissé ses émissions de 29,5 %, l'agriculture et la
sylviculture de 7,6 %, la transformation de l'énergie de 10,3 % et le
traitement des déchets de 23,1 %. Par contre, les transports ont
augmenté leurs émissions de GES de 13,4 % et le bâtiment (résidentiel,
tertiaire, institutionnel et commercial) de 11,22 %.


Paquet climat-énergie, késako ?

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Dans le paquet climat-énergie, publié en janvier 2007, l'Union
européenne s'est notamment engagée à réduire d'ici 2020 ses émissions de
gaz à effet de serre de 20% et même de 30% si un accord international
est trouvé. En outre, elle s'est engagée à réduire sa consommation
d'énergie de 20% par rapport aux projections pour l'année 2020, et à
porter la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation
finale d'énergie. C'est ce que l'on appelle la règle des 3 fois 20.


Source : MSN, La Chaine Verte & Fondation Nicolas Hulot