Nature et Environnement : La fonte de la banquise en images

Nature et Environnement : La fonte de la banquise en images

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C'est la principale conséquence du réchauffement climatique. Avec
l'augmentation des gaz à effet de serre, la banquise fond d'année en
année. Selon plusieurs associations écologiques, sa superficie en
Arctique a quasiment atteint son niveau historique le plus bas, soit 4,13 millions de km². D'ici 2020, la banquise pourrait disparaître
complètement.



Fontes des glaces, alerte blanche dans l'Arctique

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Depuis 1972, date à laquelle les scientifiques ont démarré l'observation par satellite de l'Arctique, jamais son étendue n'aura été aussi faible.
Les glaces du pôle Nord s'étendent désormais sur une surface comprise entre 4,1 millions et 4,24 millions de km². Pour les scientifiques, la fonte de la glace de mer enregistrée durant cet été est l'une des conséquences du réchauffement climatique, dont les effets négatifs affectent non seulement la zone arctique mais aussi la planète entière. Le réchauffement climatique est particulièrement important en Arctique en raison du phénomène de l'albédo, qui se caractérise par la part d'énergie solaire réfléchie vers l'espace. Plus la fonte des glaces est importante et plus le phénomène de
réchauffement climatique se développe.Ainsi, en l'espace de cinquante ans, les températures relevées dans l'Arctique ont
augmenté deux fois plus vite que les températures moyennes, alors que l'épaisseur des glaces a, quant à elle, diminué de façon significative.



La calotte glaciaire se fissure

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Ces images prises par un satellite américain entre 2005 et 2007 montrent le détachement progressif d'un morceau de banquise en Antarctique. En l'espace de deux ans, une surface de plusieurs milliers de km² a disparu ! En raison de la hausse des températures, seules les glaces les plus jeunes, et donc les plus fragiles, subsistent. La superficie des glaces de plus de cinq ans a ainsi diminué de moitié entre 1985 et 2007 !



Des icebergs en Nouvelle-Zélande !

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Cette photo insolite a été prise en novembre 2006. En provenance
d'Antarctique, cet iceberg sur lequel s'est posé un hélicoptère est
arrivé à 100 km des côtes néozélandaises. En tout, ce morceau de glace aura parcouru 13 500 km !



Le niveau des mers augmente

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La situation du fjord d'Ilulissat au Groenland est un parfait exemple de la vitesse à laquelle fond la banquise arctique. Le glacier, l'un des
plus grands et des plus actifs au monde, perd chaque année des centaines de km². Au total, la calotte glaciaire du Groenland renferme 10% des eaux douces de la planète. Sa disparition progressive entraine chaque décennie une augmentation du niveau des eaux de 3,5 cm !



La fin des brise-glaces

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La banquise a tellement fondu que pour la première fois une voie
maritime libre de glace a été ouverte autour du pôle nord pour passer de l'Atlantique au Pacifique, soit en longeant les côtes du Canada, soit celles de la Russie. Une formidable aubaine pour le commerce maritime mais une situation qui pourrait s'avérer catastrophique dans les années à venir. Dans cette zone vierge, l'augmentation du trafic fluvial entrainerait une pollution sans précédent.



Une menace pour les navires

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Sur ce cliché pris d'un avion en 1999, un iceberg géant en provenance d'Antarctique dérive vers les côtes chiliennes et argentines. Les autorités ont immédiatement lancé une alerte pour prévenir toute collision avec des bateaux. Avec le réchauffement de la planète, cette situation est de plus en plus courante en Amérique du Sud. Il y a de quoi avoir peur : ce morceau de glace ne mesure pas moins de 65 km de long et 17 km de large




La nouvelle guerre froide

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C'est l'autre versant de la fonte de la banquise. En diminuant
l'épaisseur de la calotte glaciaire, le réchauffement climatique
facilite l'extraction des ressources naturelles comme le pétrole ou le gaz. Depuis quelques années, les grandes puissances s'affrontent pour obtenir les droits d'exploitation des fonds marins. Si les Russes manœuvrent régulièrement en Arctique afin de faire reconnaitre leur souveraineté sur 18% de la surface du continent, les Américains ne sont pas en reste. Ils prévoient d'augmenter l'exploitation des champs pétrolifères en Alaska.



Les ours polaires menacés

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En 2008, les Etats-Unis ont inscrit les ours polaires sur la liste des
espèces menacées. Il faut dire que les experts sont unanimes : si la
fonte de la banquise continue, les 2/3 des ours blancs disparaitront
d'ici 50 ans. Sur les 25 000 spécimens recensés en Arctique, en Alaska et au Groenland, 15 000 pourraient être menacés par la disparition de leur habitat naturel.



Le tourisme polaire en plein boom

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Chaque année, près d'1,5 million de touristes se rendent en Arctique pour visiter la banquise. C'est sept fois plus qu'il y a dix ans ! Un commerce en pleine croissance qui a des conséquences négatives pour l'environnement. En effet, rien qu'au pôle nord, le nombre des touristes sur les bateaux de croisière a été multiplié par quatre en dix ans. Certains pays, comme la Norvège et le Danemark ont d'ores et déjà tiré la sonnette d'alarme et s'inquiètent de devoir gérer ce trafic... seuls !



L'Antarctique, un sanctuaire en sursis

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C'est un paradoxe. Si la partie orientale de l'Antarctique semble
relativement préservée (la calotte glaciaire est même en augmentation !), l'ouest du continent subit une diminution de sa surface qui s'accélère d'année en année. La partie occidentale de l'Antarctique aurait ainsi perdu 132 milliards de tonnes de glace en 2006 !



Une prise de conscience progressive

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Avec un scénario porté sur l'environnement et les conséquences liées au réchauffement climatique, les deux volets du film "l'Age de glace" ont attiré des dizaines de millions de spectateurs dans le monde. Au-delà de l'humour et des dialogues incisifs, ce succès prouve l'intérêt croissant de la population pour l'avenir de la planète.


Source : MSN, La Chaine Verte