Les astronomes ont confirmé le premier exemple d’un trou noir supermassif incapable d’empêcher un grand nombre d’étoiles se formant dans le noyau de l’amas de galaxies où il réside. Ce résultat fournit de nouveaux détails sur les cycles de vie de certains des objets les plus extrêmes de l’univers.
Les amas de galaxies sont les plus grandes structures du cosmos qui sont maintenues ensemble par la gravité, et se composent de centaines, voire de milliers de galaxies enchâssées dans le gaz chaud, et la matière noire invisible. Les plus grands trous noirs supermassifs que les astronomes aient jamais trouvés se trouvent dans les centres des amas de galaxies. Pendant des décennies, les astronomes ont pensé que les amas de galaxies devraient contenir de riches pépinières d’étoiles dans leurs centres, résultant du refroidissement de leurs énormes réservoirs de gaz chaud. Au lieu de cela, ils ont trouvé les puissants trous noirs géants avec l’énergie via des jets et de garder le gaz trop chaud pour former de nombreuses étoiles. Maintenant, les scientifiques ont des preuves irréfutables que les étoiles se forment à un rythme furieux dans l’amas de la galaxie Phoenix, apparemment liée à un trou noir moins efficace dans son centre. Dans cet amas unique, les explosions du trou noir central semblent plutôt aider à la formation d’étoiles. Ils ont utilisé de nouvelles données de l’Observatoire de rayons X Chandra de la NASA et du télescope spatial Hubble, et de Karl Jansky Very Large Array de la NSF, ou VLA, pour s’appuyer sur les observations antérieures de cet amas. Les données de Chandra montrent que le gaz le plus froid qu’il peut détecter est situé près du centre de l’amas. En l’absence de sources importantes de chaleur, les astronomes s’attendent à ce que le refroidissement se produise aux taux les plus élevés dans le centre d’un amas, où se trouve le gaz le plus cher. Les explosions alimentées par le trou noir ont ensuite forcé le gaz à refroidir encore plus rapidement. Les explosions ont conduit une paire de jets vus dans les ondes radio par le VLA, qui a poussé vers l’extérieur et gonflé cavités dans le gaz chaud, détecté avec Chandra. Les filaments de gaz frais observés par Hubble sont situés autour des frontières des cavités, de sorte que les auteurs ont conclu que l’explosion du trou noir a transporté le gaz loin du trou noir. Plus on s’éloigne du trou noir, plus le gaz peut refroidir rapidement pour former des étoiles. Ce dernier résultat sur le pôle Phoenix démontre que les trous noirs supermassifs au centre des amas de galaxies peuvent avoir des impacts dramatiques — et différents — sur leur environnement. Les astronomes continueront d’utiliser Chandra et d’autres télescopes pour en apprendre davantage sur l’amas de Phoenix et d’autres géants cosmiques comme lui.
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