le.cricket
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 |  Sujet: Les réserves en eau de la France s’amenuisent ! Jeu 29 Mar - 23:53 | |
| Les réserves en eau de la France s’amenuisent !  L’absence de recharge sur les premiers mois de l’année en cours pourrait réduire la capacité d’exploitation des eaux souterraines dans les mois à venir. Au sortir d’un hiver marqué par une sécheresse inhabituelle dans toute l’Europe, la grande majorité des réservoirs français affichent un niveau d’eau inférieur à la normale. Si le constat n’est pas surprenant, il s’inscrit cependant dans la durée et fait craindre des difficultés à exploiter les
eaux souterraines. 80 % des nappes phréatiques françaises affichaient un niveau inférieur à la normale au 1ermars 2012. C’est le résultat d’une étude réalisée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). La diminution des réserves en eau de la France s’inscrit donc dans la durée, puisqu’en septembre 2011, elles étaient déjà plus de deux tiers à enregistrer un tel niveau. Les régions les plus touchées par l’amenuisement des ressources sont le Bassin parisien, le secteur du Rhône et le sud-ouest pour plusieurs grands aquifères. Sur l’ensemble du territoire, les niveaux en baisse sont par ailleurs majoritaires (51 %) et seulement 26 % des indicateurs présentent des niveaux stables. De fait, moins d’un quart des points de suivi est en hausse. « On note ainsi, à l’échelle nationale, que la période de recharge hivernale des nappes n’est pas encore effective. L’absence de recharge sur les premiers mois de l’année
2012 risque d’affecter la capacité d’exploitation des eaux souterraines dans les mois à venir », conclut le BRGM sur son site Internet, alors que trois départements, l’Essonne, la Seine-et-Marne et le Gard, sont d’ores et déjà concernés par des arrêtés restreignant certains usages de l’eau.Avec des valeurs n’atteignant généralement pas 25 % de la normale, les précipitations du mois de février se sont il est vrai faites rares sur l’ensemble du pays, tout comme le cumul des « pluies efficaces » (NDLR : celles qui permettent aux nappes de se recharger) depuis septembre 2011, début de la saison hydrologique. Cette période a en outre été précédée d’un automne particulièrement sec et seul le mois de décembre a enregistré de nombreux épisodes pluvieux. Au regard de ce beau mois de mars ensoleillé, la tendance ne semble hélas pas prête de s’inverser. Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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