le.cricket
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 |  Sujet: Zimbabwe : le parc Hwange dépassé par une surpopulation d'éléphants ! Jeu 25 Oct - 20:16 | |
| Zimbabwe : le parc Hwange dépassé par une surpopulation d'éléphants ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La surpopulation d'éléphants menacerait l'écosystème du parc Hwange, contenant plus de 100 espèces animales différentes.Célèbre pour ses éléphants, le parc national de Hwange, au
nord-ouest du Zimbabwe, est aujourd’hui victime de la surpopulation de ces pachydermes. En effet, les autorités se voient contrainte de les abreuver en pompant de l’eau à grands coûts. Selon la direction du parc Hwange, au Zimbabwe, la population d'éléphants a tellement augment ces dernières années, qu’on compte aujourd’hui entre 35.000 et 40.000 éléphants, soit deux fois sa capacité. Le problème c’est que le nombre excessif de pachydermes pèse sur les ressources en eau et sur l'ensemble de l'écosystème du parc, qui abrite plus de 100 espèces animales différentes, dont les fameux "Big Five": lion, léopard, buffle, rhinocéros et éléphant."Hwange est l'une des zones les plus chaudes du pays", indique Edwin Makuwe, chercheur associé à la direction des parcs nationaux du Zimbabwe. Aussi, pour abreuver les éléphants dans cette vase étendue de 14.600 km2, des pompes doivent amener de l'eau de juin à novembre. Au total, une cinquantaine de moteurs, consommant chacun 200 litres de diesel par semaine, sont utilisés. Même si le système fonctionne (les autorités du parc n'ont recensé que 17 éléphants morts de déshydratation depuis le début de l'année, contre 77 l'an dernier) les éléphants souffrent de stress à cause des pénuries d'eau à cette période de l'année. "C'est le pire moment de l'année pour les éléphants et nous avons encore un mois avant l'arrivée des pluies", souligne Tom Milliken, en charge des éléphants et des rhinocéros à l'organisation environnementale WWF. Néanmoins, si en apportant l'eau, on sauve des éléphants, en revanche on contrarie peut-être le cours de la nature. Autrefois, les éléphants étaient littéralement décimés pour le commerce de l'ivoire. Maintenant que les éléphants sont une espèce protégée, ils prolifèrent à une vitesse inattendue en Afrique australe, au risque de menacer les écosystèmes. Outre les problèmes liés à l’eau, "les éléphants sont tellement actifs que la végétation a été dégradée. Les arbres n'ont plus une croissance aussi rapide qu'ils le devraient, ils produisent moins de graines. A long terme, cela aura un effet négatif
sur tout l'habitat de Hwange", note M. Makuwe. Les éléphants sont notamment accusés de décoller les écorces des arbres et de déterrer les racines pour se nourrir. "La savane africaine est censée être une mosaïque d'arbres et d'herbes. Dès que vous commencez à avoir davantage d'herbages que d'arbres, elle ne fonctionne pas comme elle le
devrait : si vous perdez les arbres, il n'y a plus que des prairies, et certaines espèces seront définitivement perdues", explique l'expert. De plus, les petits animaux et les insectes qui vivent dans les arbres sont menacés de disparition
."Certains préconisent de laisser la nature suivre son cours [ ... ] Mais jusqu'à présent, nous n'avons pas encore trouvé la méthode pour convaincre tout le monde d'accepter de faire baisser la population" d'éléphants, indique M. Makuwe. En effet, il est compliqué de faire abattre des éléphants, principale source de tourisme dans le pays alors que celui-ci commence tout juste à se remettre de la grande crise des années 2000 depuis laquelle les touristes avaient désertés la région.
C’est tellement vrai que certains opérateurs touristiques tels que Wildlife and Environment Zimbabwe (WEZ), Wilderness Safaris et Matupula Safari ont offert du diesel à la direction du parc de Hwange pour faire fonctionner les pompes à eau qui abreuvent les éléphants.Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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