Les Chroniques du Jour : ça s'est passé un.....31 DécembreÉvénements31 décembre 192 : Assassinat de CommodeLe 31 décembre 192, l'empereur romain
Commode (31 ans), réputé pour sa violence et son caractère fantasque, est assassiné par sa maîtresse Marcia. Celle-ci tente de l'empoisonner mais comme l'empereur arrive à vomir le poison, elle se résout à le faire étrangler !
Commode est l'antihéros du film
Gladiator de Ridley Scott.
31 décembre 406 : Les Barbares en armes franchissent le RhinLe 31 décembre 406, de nombreuses bandes de barbares franchissent le Rhin. Ils profitent de ce que le fleuve, cet hiver-là, est gelé pour le traverser à pied. C'est la plus importante vague d'immigration qu'ait connue l'empire romain depuis ses origines...
suite de l'article31 décembre 1959 : Loi Debré sur l'enseignement privéLe 31 décembre 1959 est promulguée en France, sous
la présidence du général de Gaulle, la loi sur l'enseignement privé, dite
loi Debré (du nom du premier ministre
Michel Debré).
On lui doit la distinction actuelle entre établissements hors-contrat, établissements sous contrat simple (l'État rémunère les maîtres), établissements sous contrat d'association (l'État participe aussi aux dépenses de fonctionnement et les familles ont en charge les liens avec le culte), établissements privés intégrés à l'enseignement public (écoles d'entreprise).
C'est sa fête : SylvestreCe prêtre romain devint pape au temps de l'empereur Constantin le Grand, à l'ombre duquel il pontifia sans éclat particulier. Ses délégués participèrent au concile de Nicée qui vit la condamnation de l'
arianisme.NaissancesPierre de Villeneuve31 décembre 1763 à Valensole - 22 avril 1806 à RennesPierre Charles Jean-Baptiste Sylvestre de Villeneuve s’engage à 15 ans dans la Marine royale et participe à la guerre d’Indépendance américaine.
D’origine noble, il gravit assez vite les échelons. Quand survient la Révolution, il reste fidèle à la France.
Le 1er août 1798, l’amiral
Nelson anéantit la flotte française au mouillage
en rade d’Aboukir, pendant la campagne d’Égypte du général Bonaparte. Dans la nuit parviennent à s’échapper trois vaisseaux emmenés par le contre-amiral
de Villeneuve, qui y gagne une réputation de marin chanceux.
Six ans plus tard, l’empereur Napoléon nomme
Villeneuve à la tête de la nouvelle flotte française en tablant sur sa volonté de prendre sa revanche, contre les avis nombreux de ceux qui estiment que
Villeneuve ne surmontera jamais l’infériorité psychologique née de sa fuite devant Nelson.
La pusillanimité
de Villeneuve apparaît bientôt. Après avoir effectué l’aller-retour aux Antilles prescrit par Napoléon pour tromper la flotte anglaise embusquée dans le détroit de la Manche, il renonce à cingler vers l’Angleterre et se réfugie en août 1805 dans le port espagnol de Cadix.
Apprenant que Napoléon lui a envoyé un successeur,
Villeneuve se décide à sortir pour affronter la flotte anglaise au large du cap Trafalgar. La bataille s’achève sur le plus grand désastre naval qu’ait connu la France.
L’amiral est fait prisonnier par les Anglais qui essaieront d’en tirer rançon. Napoléon refusera tout net de racheter
Villeneuve et les Anglais, dégoûtés, finiront par le relâcher en 1806. Il se suicidera dans un hôtel de Rennes, plutôt que d’aller jusqu’à Paris affronter la colère de l’Empereur.
Michel PsellosGuy Mollet31 décembre 1905 à Flers (Orne) - 3 octobre 1975 à ParisProfesseur d'anglais et militant socialiste,
Guy Mollet devient maire d'Arras à la Libération de la France, en 1945, puis accède à la tête de la SFIO (section française de l'Internationale Ouvrière).
Il joue un rôle charnière dans les coalitions ministérielles de la
IVe République jusqu'à la formation d'un Front républicain avec le parti radical-socialiste de Pierre Mendès France et Edgar Faure. Cette fragile coalition lui permet d'accéder à la présidence du Conseil (la direction de l'exécutif) le 31 janvier 1956.
Il accorde une pleine indépendance au Maroc le 2 mars 1956 et à la Tunisie le 20 mars 1956 mais en dépit de cela, son ministère s'englue dans la guerre d'Algérie.
Il renonce à imposer le général Catroux comme résident à Alger après la
«journée des tomates», intensifie les
«opérations de pacification», ne peut empêcher les services secrets d'
arraisonner l'avion de Ben Bella et s'engage avec les Anglais dans la déraisonnable
expédition de Suez. Décontenancé par la vague terroriste à Alger, il donne les
pleins pouvoirs au général Massu pour rétablir l'ordre, même au prix de la torture.
C'est aussi sous son ministère qu'est signé le
traité de Rome à l'origine de l'Union européenne. Quand
Guy Mollet abandonne la présidence du Conseil le 21 mai 1957, il laisse un parti passablement déboussolé. La SFIO ne se remettra jamais de ses compromissions et il appartiendra à
François Mitterrand de lui redonner vie au congrès d'Épinay, en 1971, sous le nom de
Parti socialiste.
DécèsGustave Courbet10 juin 1819 à Ornans (Doubs, France) - 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz (Suisse)Bourgeois voltairien et anticlérical, convaincu de son génie (
«Je peins comme un Dieu», dit-il),
Gustave Courbet cultive une technique de peinture conventionnelle mais se veut révolutionnaire et provocateur par le choix des sujets, ce qui lui vaut d'être désigné comme le chef de file de l'école réaliste sous Napoléon III, aux côtés de Daumier et Millet...
Voir : Bourgeois et socialisteLéon Gambetta2 avril 1838 à Cahors - 31 décembre 1882 à Ville-d'AvrayNé à Cahors,
Léon Gambetta s'illustre pendant le siège de Paris par l'armée prussienne en 1870 en quittant la ville en ballon pour organiser la résistance à Tours.
Dans les années suivantes, bien que d'un tempérament fougueux, il témoigne d'une certaine tempérance dans la pratique politique au point d'être qualifié d'
«opportuniste» par le polémiste Rochefort. Ce mot désignera, sans consonance péjorative, le courant républicain réformiste des années 1870, par opposition aux radicaux représentés par
Jules Ferry.À son initiative, les députés attribuent au président Adolphe Thiers le titre de
«Libérateur du territoire» en raison de ses négociations fructueuses avec l'occupant allemand.
A l'automne 1881, il accède enfin à la Présidence du Conseil mais n'y reste que trois mois. Il tombe le 30 janvier 1882 sur un projet de loi instaurant le scrutin de liste (proportionnelle).
Borgne,
Gambetta se fait toujours représenter ou photographier de profil. En 1882, dans sa villa de Ville-d'Avray,
Gambetta se blesse au bras suite au maniement malencontreux d'un revolver (peut-être au cours d'une dispute avec sa maîtresse Léonie Léon). Mal soigné et souffrant qui plus est du diabète, il se plaint sur ces entrefaites de maux au ventre. Les médecins diagnostiquent une péritonite aigüe (alors appelée
«colique du Miserere»). Ils n'osent pas l'opérer car on ne maîtrise pas encore l'opération de l'appendicite. C'est ainsi que meurt prématurément le 31 décembre 1882 cet illustre représentant de la IIIe République.
Après des obsèques nationales et civiles, sa dépouille est transférée en train au
cimetière de Nice et repose depuis 1920 au
Panthéon de Paris.
Source : http://www.herodote.net